In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 5 novembre 2023

Daniela Astone - Fils (2021)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'italienne Daniela Astone (b.1980).
Native de Pise, elle s'installe à Florence après son diplôme secondaire en arts visuels pour intégrer en 1998 l'École Internationale de Comix, à la suite de quoi elle entre en 2001 à la prestigieuse Académie des Arts pour y étudier le dessin et la peinture ; elle en sort diplômée en 2004 et y est actuellement directrice du programme intermédiaire.

D. Astone - En fugue
La relation que j'ai avec mon environnement est très importante pour moi et donc aussi pour mon art. Lorsque je crée, je perds la notion du temps dans mes conversations avec la nature.
Lorsque je fais des comparaisons (chaque poire de mon arbre est différente - cette poire est comme un visage dans une foule) je commence à penser aux choses symboliquement.
Dans la vie, j'expérimente deux mondes parallèles, la Nature et celui de l'Homme.
Dans mon art, je suis capable de traverser la nature pour mieux exprimer mes sentiments sur l'humanité.

DR1

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samedi 4 novembre 2023

D.L. - Country road, County Clare, Ireland (1954)
Une image et des mots. L'image est de Dorothea Lange (voir mars 2013), et les mots pour l'accompagner sont de l'empereur philosophe Marc-Aurèle, extraits du Livre V de Pensées pour moi-même (c.180 ap. J.-C.)

Je marche dans les sentiers que me trace la nature, jusqu'à ce que je me repose en tombant, exhalant mon dernier souffle dans cet élément où je puise à chaque instant le souffle de ma vie, tombant sur cette terre d'où mon père a tiré le germe de mon être, d'où ma mère a tiré son sang, d'où ma nourrice a tiré son lait ; sur cette terre, dont moi-même, depuis tant d'années, je me nourris et m'abreuve chaque jour ; sur cette terre, qui me porte, quand je la parcours et que j'en abuse de tant de façons.
CK1

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dimanche 29 octobre 2023

Alex Howitt - Rain (nd)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe londonien Alex Howitt (b.1964). Voici quelqu'un dont je ne sais rien, sinon qu'il a déjà été publié dans Vogue, et c'est un peu par hasard que je suis tombé sur plusieurs de ses photographies. 

Alex Howitt - Untitled

Sans doute j'aurais pu attendre d'en savoir davantage sur lui pour mieux le présenter, mais les deux clichés que voici me plaisent vraiment beaucoup ; au point que j'ai eu envie de les partager ici sans attendre..

samedi 28 octobre 2023

Alfred Siefert - Hypathia (av.1892)
Une image et des mots. L'œuvre du peintre germano-bohémien Alfred Siefert (1850-1901) se distingue par la délicatesse et la beauté idéalisée de ses sujets féminins.
De ses portraits de femmes, souvent représentées dans des décors bucoliques, émane une atmosphère de sérénité et de grâce, et ce beau portrait imaginaire de la philosophe-martyre Hypatie d'Alexandrie en est l'illustration.
Pour l'accompagner j'ai choisi ce court poème de Charles Kingsley, qui en 1853 écrit un récit romancé inspiré de sa vie.

J'entendis mille notes mélangées,
Tandis que dans un bosquet je m'assois allongé,
Dans cette douce humeur quand des pensées agréables
Apportent des pensées tristes à l'esprit.

À ses belles oeuvres, la nature a lié
L'âme humaine qui à travers moi a couru ;
Et j'ai beaucoup de peine à penser
À ce que l'homme a fait de l'homme.

dimanche 22 octobre 2023

Carel Willink - La maison jaune (1934)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du néerlandais Carel Willink (1900-1983), déjà présenté en octobre 2010. Dans un style qualifié de "réalisme magique" il nous invite dans des paysages architecturaux inquiétants et des scènes urbaines désolées, souvent dominées par des ciels orageux et des éléments de décadence, produisant ainsi des œuvres qui mêlent des représentations hyperréalistes avec des atmosphères surréalistes et oniriques.
Son art semble souvent figé dans le temps, avec une précision technique remarquable qui donne à ses œuvres un aspect presque photographique.

C.W. - Nouvelles de l'emploi (1952)

Au cours de sa carrière, il s'est éloigné des courants d'avant-garde comme le cubisme et l'abstraction, préférant revenir à une peinture figurative, mais avec une touche de mystère et de tension latente.
Les critiques ont souvent noté chez lui une préoccupation pour la fragilité de la civilisation, reflétée dans ses décors monumentaux et désertés. Par son style unique qui mêle réalité et fantastique, Willink reste l'une des figures majeures de l'art moderne néerlandais.

Abel Grimmer - Proverbes flamands Une image et des mots. Une oeuvre du peintre flamand Abel Grimmer (1570-1619), une huile sur panneau de bo...