In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 9 mai 2021

W.B. - Barbara through window (1965)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Wynn Bullock (1902-1975) déjà présenté en mai 2011, et dont on peut, ICI, découvrir le travail.
Light to me is perhaps the most profound truth in the universe. My thinking has been deeply affected by the belief everything is somme form of radiant energy.

W.B. - Woman's hands (1965)

The urge to create, the urge to photograph, comes in part from the great desire to live with more integrity, to live more in peace with the world, and possibly to help others to do the same.

dimanche 2 mai 2021

A.Zorn - Dans la forêt (1893)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres, la seconde n'est qu'une étude, du suédois Anders Zorn (1860-1920), déjà présenté ici en juillet 2008 et en mai 2014. 

A.Z. - Omnibus (étude, 1892)
Voici donc encore deux tableaux que j'aime beaucoup, et l'on peut y voir l'influence qu'a certainement eu A. Zorn sur le travail de John Singer Sargent, particulièrement perceptible dans l'emploi de la lumière et la subtilité des nuances de teint et de texture de la peau.
Je peins avec le pinceau ce que je sens avec mon coeur et mon esprit, écrivait-il à sa femme Emma le 15 janvier 1901.

samedi 1 mai 2021

Une image et des mots. Cette Une du Petit Parisien est consacrée à la fusillade de Fourmies, survenue le 1er mai 1891 lors d'une manifestation ouvrière organisée pour revendiquer la journée de 8 heures. La troupe ouvre le feu sur les manifestants; le bilan est de 9 morts et de 35 blessés.
Pour aller avec, je choisis ces quelques vers de Jules Mercier. L'homme de peine - aujourd'hui on dit un manoeuvre - qui se donne la mort à l'âge de 24 ans en se jetant dans la Seine, parle ici du peuple.

Je ne menace pas, mais je veux de ma main
Forcer la vôtre à sonder sa blessure.
Je veux qu'en m'écoutant votre coeur plus humain
Songe aux maux que par vous et pour vous il endure.
Je ne menace pas, je le répète encore,
Mais je l'ai vu si grand que je crains sa colère;
Je l'ai vu, triomphant, promener sa misère,
Dans vos palais moqueurs, brillants de marbre et d'or.
Et, généreux pourtant, pour prix de vos conquêtes
Que voulait-il? Vos biens? .... Non, quelques pauvres lois,
Lui qui, pour secouer sa vermine et ses rois,
De son pied de géant pouvait broyer vos têtes.

EM1

ICI

dimanche 18 avril 2021

Édouard Boubat - Paris (1948)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés d'Édouard Boubat (1923-1999).
C'est Picasso qui le convainc d'abandonner son métier de photograveur pour se consacrer, à partir de 1946, à ses propres photographies.
À partir de 1951 il travaille pour le magazine Réalités, pour lequel il parcourt le monde jusqu'en 1967, date à laquelle il devient photographe indépendant et rejoint l'agence Top-Rapho. Il va y côtoyer Robert Doisneau, Willy Ronis, Sabine Weiss...

E.B. - Lella, Paris (1946)
Finalement la photo est comme un baiser volé. Un baiser est toujours volé même si la jeune femme est consentante. La photo est volée, mais un peu consentante.
Amoureux et témoin des petits plaisirs du quotidien - c'est ce que nous en dit le photographe Jacques Kevers -, Édouard Boubat, qui a consacré sa vie à saisir le bonheur avec humour et tendresse, compte parmi les grands représentants de la photographie humaniste française.

JP4 ICI