In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0

dimanche 21 avril 2019

Angel Botello
Girl with blue bird

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'artiste hispano-portoricain Angel Botello Barros (1913-1986). Né en Espagne, il a fait partie du contingent d'artistes et d'intellectuels qui a migré aux Amériques après la guerre civile à laquelle il a participé avec son frère qui y a perdu la vie.

A.B. - Mother and child (c.1950)
D'abord réfugié avec sa famille en République Dominicaine, d'où il fera un séjour de quelques mois à Cuba, il part en 1944 en Haïti où il rencontre sa future épouse ; ils vont y vivre pendant dix ans avant de s'installer définitivement à Puerto Rico.
On peut noter, dans les deux oeuvres présentées ici, l'influence qu'a eue sur son travail sa découverte à Puerto Rico des Santos de palo. Ces personnages en bois sculpté à la figure naïve reflètent le mélange de la religion catholique avec les traditions autochtones et africaines qui ont façonné la culture de Puerto Rico ; ils témoignent de la richesse et de la diversité des expressions artistiques liées à la foi et à la spiritualité dans la société portoricaine.

NY4
ICI

samedi 20 avril 2019

Untitled (n/d)

Une image et des mots. Je ne sais rien de cette photo, ni son auteur ni le contexte dans lequel elle a été prise. Mais au moment où je la retrouve en parcourant mes archives, j'écoute l'album de Leonard Cohen, Ten New Songs, produit par sa choriste Sharon Robinson. Et les deux, à cet instant précis, vont bien ensemble ; alors les voici :

Boogie Street (co-écrit avec Sharon Robinson)

O Crown of light, o darkened one,
I never thought we'd met,
You kissed my lips, and then it's done
I'm back on Boogie Street.

A sip of wine, a cigarette
and then it's time to go
I tidied up the kitchenette
I tuned the old banjo
I'm wanted at the traffic jam
They're saving me a seat
I'm what I am, and what I am
is back on Boogie Street.

LC4

ICI

dimanche 14 avril 2019

Corot - La cathédrale de Chartres (1830)
Le vide-grenier du dimanche. Visibles au Louvre, deux oeuvres de Jean-Baptiste Corot (1796-1875), déjà présenté ici en mai 2017.
Considéré comme un des grands maîtres de la peinture de paysage, il fut et est encore une influence majeure pour de très nombreux peintres. Sans Corot, écrivit Louis Carbonnel dans une lettre adressée à sa femme en 1921, il n'y aurait point de Carbonnel ; il n'y aurait point de lumière.

Corot - Souvenir de Mortefontaine
Cette influence fut telle que dès son vivant il y eut une production massive de faux Corot ; un seul collectionneur, le Dr Jousseaume, en possédait plus de 2000. Corot, dit-on, apposait lui-même sa signature sur les toiles de certains de ses élèves pour les sortir de la misère.
Très généreux, il donne en 1871 20.000 francs aux pauvres de Paris qui souffrent du siège des Prussiens. L'année suivante il achète une maison pour l'offrir à Honoré Daumier, devenu aveugle et indigent. En 1875 il donne 10.000 francs à la veuve de Millet pour l'aider à élever ses enfants. Enfin, il finance également un centre pour jeunes déshérités, rue Vandrezanne, dans le 13ème arrondissement de Paris.
BF2
ICI

dimanche 7 avril 2019

Patrizia Galia - série Salanitro (ap.2010)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de la photographe italienne Patrizia Galia, extraits de Salanitro, la belle série documentaire qu'elle a entreprise depuis une dizaine d'années sur le travail du sel dans la région de Trapani, en Sicile.

P. Galia - série Salanitro (ap.2010)






"Donner du concret visuel à mon imagination et à mes perceptions n'était pas un désir mais une nécessité.
J'ai commencé à regarder à l'intérieur de moi-même avec une lentille, et j'ai trouvé les fragments avec lesquels mon être, ma vie, ma culture, s'étaient construits : j'ai trouvé ma terre et mon peuple
.. [.....] "

JM1 ICI