In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0

samedi 20 avril 2019

Untitled (n/d)

Une image et des mots. Je ne sais rien de cette photo, ni son auteur ni le contexte dans lequel elle a été prise. Mais au moment où je la retrouve en parcourant mes archives, j'écoute l'album de Leonard Cohen, Ten New Songs, produit par sa choriste Sharon Robinson. Et les deux, à cet instant précis, vont bien ensemble ; alors les voici :

Boogie Street (co-écrit avec Sharon Robinson)

O Crown of light, o darkened one,
I never thought we'd met,
You kissed my lips, and then it's done
I'm back on Boogie Street.

A sip of wine, a cigarette
and then it's time to go
I tidied up the kitchenette
I tuned the old banjo
I'm wanted at the traffic jam
They're saving me a seat
I'm what I am, and what I am
is back on Boogie Street.

LC4

ICI

dimanche 14 avril 2019

Corot - La cathédrale de Chartres (1830)
Le vide-grenier du dimanche. Visibles au Louvre, deux oeuvres de Jean-Baptiste Corot (1796-1875), déjà présenté ici en mai 2017.
Considéré comme un des grands maîtres de la peinture de paysage, il fut et est encore une influence majeure pour de très nombreux peintres. Sans Corot, écrivit Louis Carbonnel dans une lettre adressée à sa femme en 1921, il n'y aurait point de Carbonnel ; il n'y aurait point de lumière.

Corot - Souvenir de Mortefontaine
Cette influence fut telle que dès son vivant il y eut une production massive de faux Corot ; un seul collectionneur, le Dr Jousseaume, en possédait plus de 2000. Corot, dit-on, apposait lui-même sa signature sur les toiles de certains de ses élèves pour les sortir de la misère.
Très généreux, il donne en 1871 20.000 francs aux pauvres de Paris qui souffrent du siège des Prussiens. L'année suivante il achète une maison pour l'offrir à Honoré Daumier, devenu aveugle et indigent. En 1875 il donne 10.000 francs à la veuve de Millet pour l'aider à élever ses enfants. Enfin, il finance également un centre pour jeunes déshérités, rue Vandrezanne, dans le 13ème arrondissement de Paris.
BF2
ICI

dimanche 7 avril 2019

Patrizia Galia - série Salanitro (ap.2010)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de la photographe italienne Patrizia Galia, extraits de Salanitro, la belle série documentaire qu'elle a entreprise depuis une dizaine d'années sur le travail du sel dans la région de Trapani, en Sicile.

P. Galia - série Salanitro (ap.2010)






"Donner du concret visuel à mon imagination et à mes perceptions n'était pas un désir mais une nécessité.
J'ai commencé à regarder à l'intérieur de moi-même avec une lentille, et j'ai trouvé les fragments avec lesquels mon être, ma vie, ma culture, s'étaient construits : j'ai trouvé ma terre et mon peuple
.. [.....] "

samedi 6 avril 2019

C. Mahoney - Miss Edith (1934)

Une image et des mots. Miss Edith inspecte les pois de senteur.... L'image, c'est ce tableau de l'anglais Charles Mahoney (1903-1968) un des talentueux représentants de l'âge d'or - entre les deux guerres - du garden painting ; j'y reviendrai...
Pour l'accompagner, ces quelques lignes de Jacques Chardonne, extraites de son roman Les destinées sentimentales (1936), qu' Olivier Assayas a par ailleurs porté à l'écran en 2000 sous le même titre.

Ce n'était pas une passion soudaine pour la culture des fleurs qui l'animait, mais le plaisir de bêcher, de produire de ses mains des choses que Pauline regarderait, de l'associer à ses projets, heureux de prendre tant de goût à des gestes simples, à une modeste attente, se répétant une phrase de sa grand-mère, qui lui semblait aujourd'hui si juste : "Enjoy deeply the very little".