FM1 |
In girum imus nocte et consumimur igni
dimanche 29 janvier 2017
dimanche 22 janvier 2017
Lalla Essaydi - Outdoor gossip (2008) |
Diplômée en 1994 de l'École des Beaux-Arts de Paris, elle poursuit ses études aux États-Unis jusqu'en 2003 à l'Université Tufts et à l'École du Musée des Beaux-Arts de Boston ; elle vit et travaille aujourd'hui entre New York et Marra
Dans cette série Femmes du Maroc, réalisée entre 2005 et 2008, Lalla Essaydi met en scène ses modèles dans des attitudes et des poses évocatrices des peintures orientalistes du 19ème siècle, telles qu'en proposaient à l'imaginaire occidental d'alors des peintres comme Delacroix, Gérôme ou Ingres.
À ce travail, axé sur la représentation du corps féminin, Lalla Essaydi incorpore l'emploi systématique de la calligraphie ; le décor et les femmes elles-mêmes - les parties apparentes de leur corps et l'étoffe qui les vêt - sont couverts de textes arabes.
Or certains mots sont illisibles ; ce n'est donc pas dans le sens du texte calligraphié que réside le message de l'artiste - même s'il s'agit d'extraits de son journal intime -, mais dans sa présence seule. Longtemps la calligraphie a été interdite aux femmes, et ce n'est pas gratuit pour Lalla Essaydi d'employer plutôt que de l'encre le henné qui est un produit cosmétique important de la femme orientale. "I wanted a feminine visual language and use it with calligraphy that is considered 'male art', beacuse 'male art' is considered 'high art'. I needed something typically feminine that we relate to so strongly in this culture and then fuse it together with 'male art'."
samedi 21 janvier 2017
Codex Azcatitlan |
Une image et des mots. Cette illustration figure dans le Codex Azcatitlan.
Les mots sont du poète René Depestre.
Quand la frénésie de l'or draina au marché
la dernière goutte de sang indien
De sorte qu'il ne resta plus un seul Indien
aux alentours des mines d'or
On se tourna vers le fleuve musculaire de l'Afrique
pour assurer la relève du désespoir.
dimanche 15 janvier 2017
dimanche 8 janvier 2017
A. Kuhn - Two figures at a table (nd) |
Suite à l'invasion de la Pologne par la Russie en 1940 son père est emprisonné, et Andrzej Kuhn est déporté au Kazakhstan avec sa mère et sa soeur. Sa mère y meurt dans un camp de travail et les enfants sont placés dans un orphelinat. Kuhn arrive en Angleterre en 1947, et après six années de service dans la marine marchande il parvient à obtenir une bourse à la Chelsea School of Art de Londres.
Le monde imaginaire et lyrique de Kuhn trouve ses racines dans les illustrations des livres de fables et des timbres-poste dans lesquelles il trouvait refuge pendant son enfance exilée.
" Pour moi, peindre est comme un voyage dans un monde inconnu..., dans ces contrées lointaines je rencontre des gens étranges, des créatures imaginaires. Ce sont des poètes, des violonistes, des marins et des vagabonds."
Parmi ses autres sources d'inspiration, Kuhn cite Chagall, Klee, et Beardsley.
Inscription à :
Articles (Atom)
HB3 ICI
-
Fresque, monastère de Decani (14e) Une image et des mots. L'image, c'est un détail d'une fresque du 14e siècle représentant la ...
-
J. Sloan - Hairdresser's window (1907) Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre américain John Sloan (1871-1951), déjà prés...
-
Albert Edelfelt - Parisienne (1885) Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre finlandais Albert Edelfelt (1854-1905), l'une ...