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Ron Hicks - A stolen kiss (2014) |
Hicks privilégie les intérieurs, les scènes de salon ou de café, mais surtout les visages et les postures, qu’il peint avec une grande sensibilité : J'aime idéaliser la vie. J'aime l'interaction des gens qui font des "choses" - quoi que ce soit. Ce peut être quelque chose de très banal, alors que c'est d'une grande beauté.
Les visages et les postures.... D'où vient que dans ce tableau - "A stolen kiss" - on "sait" que l'on assiste au moment qui précède le baiser et non à celui qui le suit ? Quelque chose dans l'attitude des corps, comme une tension, l'expression des visages, en particulier celui de la jeune fille alors que pourtant il est dans l'ombre, nous disent que l'on est dans cet instant suspendu...
Les influences de Ron Hicks sont vastes, elles vont de Velázquez à Whistler ; mais il s’en affranchit avec une démarche profondément singulière. « Mieux vaut se tromper à sa façon que d’avoir raison à la façon d’un autre. », disait Dostoïevski. Hicks va droit son propre chemin.