In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 30 août 2015

W.A.Chase. - The key note (1915)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre anglais William Arthur Chase (1878-1944), portraitiste et spécialiste de la peinture florale.

W.A.C. - Abundant flower bunch
(c.1930)
Ce n'est pas pour l'une ou l'autre de ses deux spécialités que je le présente ici - ce ne sont d'ailleurs pas mes genres préférés -, mais j'aime beaucoup le premier tableau auquel...  je ne vois aucune fausse note.
Tout y est juste : les couleurs employées, la parfaite féminité de l'attitude, la grâce de la main qui enfonce la tonique, ...... et ce parti pris du peintre, qui nous oblige à imaginer un visage que nous ne connaîtrons jamais...
VM3

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dimanche 23 août 2015

T.S. - Inondation à Skutarisee, Yougoslavie (1971)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe allemand Toni Schneiders (1920-2006). Il commence son apprentissage de la photographie au Studio Menzel, à Coblence, en 1935, et en sort diplômé en 1938.
Il est ensuite correspondant de guerre en France et en Italie jusqu'à la fin du conflit.

T.S. - Roues de train, Type SG BR18
(1955)
Après la Seconde Guerre mondiale il retourne à Coblence où il travaille comme photographe paysagiste et photojournaliste. Il s'installe ensuite à Meersburg, sur les bords du lac de Constance, puis à Lindau où il travaillera avec son épouse, jusqu'à sa mort, comme journaliste indépendant.
C'est à cette époque qu'il fonde, avec Otto Steinert et quelques autres, le groupe avant-gardiste Fotoform. Ce collectif, dont le nom fut choisi en référence au formalisme, s'opposait à la photo réaliste d'après-guerre pour rétablir un lien avec les tendances photographiques des années 20 et du début des années 30.
JC1

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dimanche 16 août 2015

Bruyn l'Ancien
Portrait d'Elisabeth Bellinghausen (c.1538)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de Bartolomäus Bruyn l'Ancien (1493-1555), un peintre allemand de la Renaissance, contemporain de Cranach et de Holbein.
Il appartient à la génération qui introduit la Renaissance italienne dans l’art rhénan tout en restant fidèle aux formes traditionnelles de l’art religieux du Nord. Formé auprès de Jan Joest van Kalkar, aux côtés de Joos van Cleve, il assimile très tôt l’usage d’une lumière dramatique et d’un modelé plus doux, perceptibles dans ses premiers retables des années 1510-1520.
Vers 1525, sous l'influence d'œuvres italiennes connues par la gravure (Raphaël, Michel-Ange), il introduit dans ses compositions une monumentalité plus calme et une clarté classique.

Bruyn L'Ancien
L'Adoration des Mages (c.1515)






Bruyn est aussi l'un des premiers grands portraitistes de Cologne, où il fonde une véritable école du genre, poursuivie par ses fils Arnt et Barthel Bruyn le Jeune.
Ses portraits, d’une grande précision naturaliste, frappent par leur attention aux visages, aux mains, et aux détails de costume, souvent relevés de couleurs vives. 
Nourries de la tradition nordique, parfois enrichies de symboles de vanité peints au verso, ces effigies saisissent la physionomie de la bourgeoisie montante avec une pénétration tranquille et sans fard qui annonce la tradition allemande du portrait psychologique, à l'opposé de la flatterie de cour.
Son œuvre, partagée entre grands retables pour les églises de la région (Essen, Xanten) et une abondante production de portraits, fait de lui la figure dominante de la peinture à Cologne au milieu du XVIᵉ siècle ; elle marque l’un des derniers sommets de la Renaissance rhénane, juste avant son déclin.
BM1
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MG1 ICI