In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
Affichage des articles dont le libellé est adoration des mages. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est adoration des mages. Afficher tous les articles

dimanche 16 août 2015

Bruyn l'Ancien
Portrait d'Elisabeth Bellinghausen (c.1538)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de Bartolomäus Bruyn l'Ancien (1493-1555), un peintre allemand de la Renaissance, contemporain de Cranach et de Holbein.
Il appartient à la génération qui introduit la Renaissance italienne dans l’art rhénan tout en restant fidèle aux formes traditionnelles de l’art religieux du Nord. Formé auprès de Jan Joest van Kalkar, aux côtés de Joos van Cleve, il assimile très tôt l’usage d’une lumière dramatique et d’un modelé plus doux, perceptibles dans ses premiers retables des années 1510-1520.
Vers 1525, sous l'influence d'œuvres italiennes connues par la gravure (Raphaël, Michel-Ange), il introduit dans ses compositions une monumentalité plus calme et une clarté classique.

Bruyn L'Ancien
L'Adoration des Mages (c.1515)






Bruyn est aussi l'un des premiers grands portraitistes de Cologne, où il fonde une véritable école du genre, poursuivie par ses fils Arnt et Barthel Bruyn le Jeune.
Ses portraits, d’une grande précision naturaliste, frappent par leur attention aux visages, aux mains, et aux détails de costume, souvent relevés de couleurs vives. 
Nourries de la tradition nordique, parfois enrichies de symboles de vanité peints au verso, ces effigies saisissent la physionomie de la bourgeoisie montante avec une pénétration tranquille et sans fard qui annonce la tradition allemande du portrait psychologique, à l'opposé de la flatterie de cour.
Son œuvre, partagée entre grands retables pour les églises de la région (Essen, Xanten) et une abondante production de portraits, fait de lui la figure dominante de la peinture à Cologne au milieu du XVIᵉ siècle ; elle marque l’un des derniers sommets de la Renaissance rhénane, juste avant son déclin.

dimanche 25 décembre 2011

H. van der Goes - Triptyque Portinari, détail (1475)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre flamand Hugo van der Goes (1440-1482).
La première, c'est son chef-d'oeuvre : le sublime Triptyque Portinari, du nom du représentant des Médicis à Bruges pour qui il le réalise et qui, une fois installé à Florence, aura un impact considérable chez les artistes de la Renaissance italienne.
Mais cette oeuvre je choisis de n'en montrer qu'un détail. Il est sur le volet de gauche.
Au loin, sur un chemin escarpé à flanc de montagne, on aperçoit deux personnages suivis d'un âne et d'un boeuf. Ils vont s'engager dans une pente abrupte et l'homme, dans une attitude pleine de sollicitude, se place devant sa compagne pour l'aider et empêcher qu'elle ne chute.
L'attitude de l'un, l'expression de l'autre sont magnifiques. Elle attend un enfant, ils sont en route vers Bethléem.
H. vd G. - Adoration des Mages (c.1470)

La deuxième, c'est son Adoration des Mages.. Le Retable de Monforte, qui la représente, est une peinture sur bois. Conservée à Berlin, elle fut attribuée à Hugo van der Goes pour sa similitude avec le Triptyque de Portinari.
Les expressions sur les visages, les couleurs, les drapés et les mouvements des étoffes, ..... c'est une merveille.

Wilhelm Menzler Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre allemand Wilhelm Menzler (1846-1926). W. Menzler - Le printemps