In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 15 février 2015

Graham Little - Black necklace (2014)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres postmodernes et empreintes de romantisme, à la gouache et aux crayons de couleur, de l'écossais Graham Little (b.1972), qui vit et travaille à Londres.
Diplômé en beaux-arts du Duncan of Jordanstone College de Dundee et du Goldsmith College de Londres, il a la réputation de passer des mois sur la réalisation aux riches textures de chacune de ses compositions.
Graham Little - Sleeping (2014)

Imaginées en feuilletant des Vogue ou des Harper's Bazaar qui remontent parfois jusqu'aux années 70, ses compositions mettent souvent en scène des figures féminines à l'air distant et las, absorbées dans des tâches quotidiennes ou plongées dans la rêverie.
Les tableaux sensibles qu'il propose ainsi racontent des histoires où se mêlent de façon un peu énigmatique passé et présent dans une atmosphère assez joliment poétique.

EC1
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samedi 14 février 2015

Speedy Graphito - Dédé le Démon
(1989)

Une image et des mots. "Les amoureux et Dédé le Démon" est une des premières créations du très talentueux artiste français Olivier Rizzo, aka Speedy Graphito (b.1961).
Pour aller avec je pense à la chanson "Tous les visages de l'amour" de Charles Aznavour.
Passée pratiquement inaperçue en France, cette chanson est devenue sous le titre "She" un standard chez nos amis britanniques, avec notamment une très belle version d'Elvis Costello.
Plutôt que le texte très passable de la version française, c'est d'ailleurs un extrait de l'adaptation anglaise, que l'on doit à Herbert Kretzmer, que je choisis pour accompagner cette image.

She may be the face I can't forget
The trace of pleasure or regret
May be my treasure or the price I have to pay
She may be the song that summer sings
May be the chill that autums brings
May be a hundred different things
Within the measure of a day.

EC2
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dimanche 1 février 2015

A. Wahlberg - Partie de Stockholm (1892)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre paysagiste suédois Alfred Wahlberg (1834-1906).
Né à Stockholm, il commence par étudier la musique à l'Académie Royale de Suède avant de se tourner vers la peinture. Après une première formation en Suède, il se rend à Düsseldorf en 1862, où il fréquente l'Académie des Beaux-Arts et se forme auprès de Hans Gude - qui fera l'objet d'une prochaine publication -, aux paysages d'atmosphère chers à l'école allemande.

Alfred Wahlberg
Repos de la jeune fille sur l'herbe (1878)
Il s'installe ensuite à Paris en 1866, où il expose au Salon et assimile l'influence de l'école de Barbizon et des débuts de l'impressionnisme, sans jamais rompre avec la rigueur plus structurée de son apprentissage allemand. Ses paysages crépusculaires, souvent baignés d'une lumière douce et argentée, témoignent de cette double influence.
Wahlberg reste un des grands représentants du paysage nordique au XIXe siècle, entre tradition romantique et modernité naissante
Le premier tableau, dont le sous-titre est "Clair de lune", révèle son goût, né sans doute de son éducation musicale, pour ces atmosphères empreintes d'un romantisme délicatement lyrique et propice à la rêverie.
Les rêveurs, disait Oscar Wilde, sont ces hommes qui ne trouvent leur chemin qu'au clair de lune et qui comme punition aperçoivent l'aurore avant le reste du monde.

Lectionnaire d'Henri III Une image et des mots. En ce surlendemain de Fête du travail... Ce que veut dire la parabole des ouvriers ...