In girum imus nocte et consumimur igni

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samedi 2 juillet 2016

A. Wahlberg - Clair de lune à Fjällbacka (1868)
Une image et des mots. Un tableau du peintre suédois Alfred Wahlberg (1834-1906), déjà présenté ici en février 2015.
Ce paysage me fait penser à un poème de Tennyson, Ulysse, écrit en 1833 et dont voici un extrait  :

Venez mes amis
Il n'est pas trop tard pour partir en quête
D'un monde nouveau
Car j'ai toujours le propos
De voguer au-delà du soleil couchant
Et si nous avons perdu cette force
Qui autrefois remuait la terre et le ciel
Ce que nous sommes, nous le sommes ;
Des coeurs héroïques et d'une même trempe
Affaiblis par le temps et le destin
Mais forts par la volonté
De chercher, lutter, trouver, et ne rien céder.

dimanche 1 février 2015

A. Wahlberg - Partie de Stockholm (1892)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre paysagiste suédois Alfred Wahlberg (1834-1906).
Né à Stockholm, il étudie d'abord la musique à l'Académie Royale de Suède avant de se tourner vers la peinture. Après une première formation en Suède, il se rend à Düsseldorf en 1862, où il fréquente l'Académie des Beaux-Arts et se forme auprès de Hans Gude - qui fera l'objet d'une prochaine publication -, aux paysages d'atmosphère chers à l'école allemande.

Alfred Wahlberg
Repos de la jeune fille sur l'herbe (1878)
Il s'installe ensuite à Paris en 1866, où il expose au Salon et assimile l'influence de l'école de Barbizon et des débuts de l'impressionnisme, sans jamais rompre avec la rigueur plus structurée de son apprentissage allemand. Ses paysages crépusculaires, souvent baignés d'une lumière douce et argentée, témoignent de cette double influence.
Wahlberg reste un des grands représentants du paysage nordique au XIXe siècle, entre tradition romantique et modernité naissante
Le premier tableau, dont le sous-titre est "Clair de lune", révèle son goût, né sans doute de son éducation musicale, pour ces atmosphères empreintes d'un romantisme délicatement lyrique et propice à la rêverie.
Les rêveurs, disait Oscar Wilde, sont ces hommes qui ne trouvent leur chemin qu'au clair de lune et qui comme punition aperçoivent l'aurore avant le reste du monde.

C.Ebbets - Lunch atop a skyscraper (1932) Une image et des mots. Pour aller avec ce cliché célébrissime, attribué à Charles Ebbets, voici q...