In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 14 décembre 2014

Saul Leiter - Exacta (1948)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du photographe américain Saul Leiter (1923-2013) dont les premiers clichés en noir et blanc ont fait l'objet cette année d'une belle publication chez Steidl, intitulée Early black & white.

S.L - From the El (1955)






Ces deux clichés illustrent bien le goût que Leiter avait pour la déconstruction de l'espace et des perspectives, et son travail qui deviendra récurrent sur les reflets dans les devantures de magasins et de bars.
"Je photographie dans mon quartier. Je crois que des choses mystérieuses arrivent dans des endroits familiers. Il n'est pas toujours nécessaire d'aller à l'autre bout du monde."
De l'oeuvre entière de Leiter, Exacta fait partie des clichés que j'aime le plus.
BD3

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dimanche 7 décembre 2014

Alexander Grishkevich - Dernières fleurs

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du biélorusse Alexander Grishkevich (b.1961). Diplômé de l'École d'art de Minsk, c'est là qu'il vit et travaille encore aujourd'hui.

A. Grishkevich - Décembre (2007)

Il y a dans sa peinture quelque chose du minimalisme japonais... Dans ses paysages par exemple, d'où l'homme est absent, chaque élément semble tendre vers son épure; c'est une peinture ascétique, sans beaucoup de nuances, qui peut aussi faire penser au formalisme de l'anglais Maurice Wade.
Il me semble en fait que l'art de Grishkevich - pour ce que je sais de son pays de bas plateaux et de plaines marécageuses - est lui-même imprégné par l'atmosphère que dégage son austère géographie.
GH1

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dimanche 30 novembre 2014

David Seymour - Lodz (1938)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain d'origine polonaise David Seymour (1911-1956). Né Dawid Szymin à Varsovie, il grandit en Pologne et en Russie avant de s'installer à Leipzig en 1929, puis à Paris en 1931, pour étudier l'art et la photographie.

D. Seymour - Essen (1947)

Il y travaille pour le magazine Regards, de sensibilité communiste et proche du Front Populaire, qui avec le magazine Vu lance le photojournalisme en France. C'est là qu'il rencontre Robert Capa et Henri Cartier-Bresson, avec qui il fondera quelques années plus tard, en 1947, l'agence Magnum.
Nous essayons seulement de raconter une histoire. Laissons les effets aux peintres du 17ème. Nous devons dire, révéler, montrer les visages qui ont faim et les terres meurtries, tout se qui peut remuer un peu ceux qui se sentent bien.

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