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Claude Renaud - Paris (1963) |
In girum imus nocte et consumimur igni

eiπ + 1 = 0
dimanche 6 octobre 2013
samedi 5 octobre 2013
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Bruno Catalano - Les voyageurs |
Les mots pour accompagner l'image sont de Roberto Juarroz, extraits de sa Poésie verticale.
"Cada uno se va como puede, unos con el pecho entreabierto, otros con una sola mano, unos con la cédula de identidad en el bolsillo, otros en el alma [...] Pero todos se van con los pies atados, unos por el camino que hicieron, otros por el que no hicieron, y todos por el que nunca harán."
***"Chacun s'en va comme il peut, les uns avec la poitrine entrouverte, d'autres avec une seule main, les uns avec la carte d'identité dans la poche, d'autres dans l'âme.. [...] Mais tous s'en vont les pieds attachés, les uns par le chemin qu'ils ont fait, d'autres par celui qu'ils n'ont pas fait, et tous par celui qu'ils ne feront jamais".
dimanche 29 septembre 2013
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Ch.Strömholm - La Méthode (1960) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du Suédois Christer Strömholm (1918–2002), pris au bar La Méthode, à Paris, au début des années 60.
Peintre de formation, il découvre la photographie à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Strömholm préférait les marges au centre, les visages à la foule, et l’ombre à la lumière crue.
Formé à l’art en Allemagne, puis à Paris après la guerre, il trouve très tôt sa propre manière de regarder : grave, directe, sans pathos.
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C.S. - Couple à La Méthode (c.1960) |
Une oeuvre où le photographe exprime tout son pessimisme, toute la noirceur de sa vision du monder - restée pourtant dans l’ombre d’autres séries plus célèbres, comme Poste restante ou Les amies de la place Blanche, son hommage aux travestis de la nuit parisienne, figures de courage et de solitude à une époque où vivre ainsi relevait encore de l’acte de résistance.
Ses images, en noir et blanc dense, contrasté, souvent prises la nuit, portent en elles la conviction qu’un regard peut être à la fois proche et pudique. « Il ne s’agit pas de prendre des photos. Il s’agit de vivre une vie. »
dimanche 22 septembre 2013
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Egon Schiele - Soleil d'automne et arbres (1912) |
Schiele a abordé le paysage d’une manière très personnelle, faite de déformations, de lignes anguleuses et de simplification formelle. Loin de l’intensité émotionnelle de ses portraits, ses paysages - peints pour la plupart entre 1911 et 1918 - évoquent plutôt le silence, l’isolement, la fragilité des choses.
Arbres morts, branches nues, maisons serrées : tout dans les paysages de Schiele semble marqué par un sentiment de transitoire, de mélancolie discrète, parfois d’étrangeté.
Le contraste entre les lignes rigides et les formes naturelles crée une tension particulière, visible dans les deux tableaux présentés ici...
Je dois voir de nouvelles choses et les étudier. Je veux goûter aux eaux sombres, voir les arbres qui craquent et les vents sauvages.
J'ai longtemps hésité. J'aurais tout aussi bien pu choisir "Jardin fleuri", ou le merveilleux "Façade sur la rivière", ou bien.... , ou bien .... Dilemme. J'y reviendrai.
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