In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 29 septembre 2013

Ch.Strömholm - La Méthode (1960)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du Suédois Christer Strömholm (1918–2002), pris au bar La Méthode, à Paris, au début des années 60.
Peintre de formation, il découvre la photographie à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Strömholm préférait les marges au centre, les visages à la foule, et l’ombre à la lumière crue.
Formé à l’art en Allemagne, puis à Paris après la guerre, il trouve très tôt sa propre manière de regarder : grave, directe, sans pathos.

C.S. - Couple à La Méthode (c.1960)
Peut-être connaissez-vous de lui une autre image que celles que j'ai choisies aujourd'hui : le portrait d’une jeune Japonaise rendue aveugle par la bombe d’Hiroshima. Elle appartient à une série de vingt-deux clichés, pris entre 1961 et 1963, où le photographe exprime tout son pessimisme, toute la noirceur de sa vision du monde. Cette série, pourtant saisissante, est restée relativement confidentielle, éclipsée par Poste restante ou Les amies de la place Blanche, un ensemble poignant consacré aux travestis parisiens, à une époque où leur simple existence relevait à la fois de la survie et de la clandestinité.
Ses images, en noir et blanc dense, contrasté, souvent nocturne, portent en elles la conviction qu’un regard peut être à la fois proche et pudique. « Il ne s’agit pas de prendre des photos. Il s’agit de vivre une vie. » 

Ménologe de Basile II Une image et des mots. On connaît la formule de Simonide : « La peinture est une poésie muette ». Mais ce n’est pas p...