JM1 |
In girum imus nocte et consumimur igni
dimanche 13 mars 2011
dimanche 6 mars 2011
Étudiantes à l'Université de Kaboul (A/U 1978) |
Des étudiantes en Afghanistan dans les années 70 et aujourd'hui, plus de trente ans après...,
... une actrice japonaise émancipée, figure de la Moga (abréviation de Modan garu, une japanisation de l'expression Modern girl) dans le déclin du Japon impérial...
samedi 5 mars 2011
E. J. Gregory - Boulter's lock (1898) |
Cette écluse située sur la Tamise, dans le Berkshire, était au 19ème siècle et jusqu'au début du 20ème un site très prisé des amateurs de canotage, particulièrement lors des dimanches ensoleillés après Royal Ascot.
Les mots sont issus du journal de Kafka ...
"Il se souvient d'une image qui représentait un dimanche d'été sur la Tamise. Toute la largeur du fleuve était occupée sur une bonne distance par des barques qui attendaient l'ouverture d'une écluse.
Il y avait dans toutes les barques de joyeux jeunes gens aux vêtements clairs et légers, ils étaient presque couchés, abandonnés sans contrainte à l'air tiède et à la fraîcheur de l'eau. Grâce à ce qu'ils avaient en commun, leur sociabilité ne se limitait pas à chaque barque isolée, les joyeux propos et les rires se communiquaient d'une barque à l'autre".
dimanche 27 février 2011
Bruno Bourel - Flirt with me (1994) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe français Bruno Bourel (b.1957), installé à Budapest depuis 1993.
Après avoir d'abord étudié la réalisation et la musique - il joue tous les jours Bach et Bartók au piano -, il se tourne vers la photographie à la fin des années 70.
Il aime l'intemporalité du noir et blanc, auquel il se tient depuis ses débuts avec son Leica M6.
La rue de tous les jours. Bus, tram, marché, cafés, trottoirs; les cérémonies de l'arpente, l'usure des semelles, les rencontres ... Tout cela vous conduit partout et nulle part, c'est la lumière qui me guide, je ne sais pas pourquoi je prends une rue plutôt qu'une autre mais je sais que toujours je reviens monter mon escalier, regarder par ma fenêtre.
dimanche 20 février 2011
John Sloan - A woman's work (1912) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et illustrateur américain John French Sloan (1871-1951). Illustrateur au Philadelphia Inquirer, c'est aux cours du soir de la Pennsylvania Academy of the Fine Arts qu'il rencontrera son mentor, Robert Henri (voir publication de novembre 2010), figure majeure du réalisme américain et membre de la Ash Can School.
Formé au journalisme, John Sloan était un socialiste engagé et un membre actif du Parti socialiste d'Amérique. Son art reflète souvent ses préoccupations pour la justice sociale et les droits des travailleurs. En plus de son travail artistique, il enseigna à l’Art Students League of New York, influençant des générations d’artistes avec son approche humaniste de l’art. Sloan abordait donc dans sa peinture les questions sociales de son temps avec plus d'acuité que la plupart de ses pairs ; comme sur ce tableau, que d'après son journal il a peint depuis la fenêtre sur cour de son appartement d'East 22nd Street à Manhattan, il s'attachait volontiers à faire le portrait de citadins de la classe ouvrière dans leur vie quotidienne.
McSorley's Old Ale House, au 15 East 7th Street de l'East Village, à Manhattan, est le plus vieux bar irlandais de New York. Avec comme devise "Good ale, raw onions, and no ladies", il fut l'un des derniers pubs "Men only", jusqu'à ce qu'en 1970 la loi ne l'oblige à rompre cette tradition. Aujourd'hui l'ancienne devise a été remplacée par l'expéditif "Be good, or be gone".
samedi 19 février 2011
Robert Doisneau - Sans titre (1972) |
Une image et des mots. Une photographie de Robert Doisneau, et pour aller avec un extrait d'une lettre adressée par Kafka à son père, en 1919.
[....] Je t'en prie, père, comprends-moi bien, ces détails en eux-mêmes auraient été parfaitement insignifiants, ils ne sont devenus accablants pour moi que parce que toi, qui faisait prodigieusement autorité à mes yeux, tu ne respectais pas les commandements que tu m'infligeais. C'est ainsi que le monde a été divisé pour moi en trois parties : l'une, où je vivais moi, l'esclave, soumis à des lois qui n'étaient inventées que pour moi et auxquelles en plus, sans savoir pourquoi, je ne parvenais pas à me conformer pleinement ; puis un deuxième monde, infiniment éloigné du mien, dans lequel tu vivais, occupé à gouverner, à délivrer des ordres et à t'irriter de leur non-observance ; et enfin un troisième monde, où vivait le reste des gens, heureux et libres, sans se soucier d'ordres ni d'obéissance. Je vivais dans la honte [.....] Voilà comment s'agitaient, non pas les pensées, mais les sentiments de l'enfant.
Inscription à :
Articles (Atom)
Gilbert Garcin - Le moulin de l'oubli (1999) Une image et des mots. Où Beckett dialogue avec Tati... Une "photosophie" du p...
-
Fresque, monastère de Decani (14e) Une image et des mots. L'image, c'est un détail d'une fresque du 14e siècle représentant la ...
-
J. Sloan - Hairdresser's window (1907) Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre américain John Sloan (1871-1951), déjà prés...
-
Albert Edelfelt - Parisienne (1885) Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre finlandais Albert Edelfelt (1854-1905), l'une ...