SP1 |
In girum imus nocte et consumimur igni
dimanche 16 mai 2010
dimanche 9 mai 2010
Claude Monet - Nymphéas et saule (1917) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de Claude Monet (1840-1926), un des fondateurs et figure majeure de l'Impressionnisme.
Autour de l'étang aux nymphéas, à Giverny, Monet fait planter quatre saules pleureurs de la variété dite "de Babylone". On les retrouve dans bon nombre de ses tableaux, d'abord comme des éléments majeurs de la composition, avec leur tronc et son reflet dans l'eau calme de l'étang.
Puis, comme ici, d'une présence plus discrète, avec ces retombées qui semblent n'être là que pour "voir à travers" elles la légèreté du ciel posé sur l'étang et les nuages qui flottent parmi les nymphéas.
"J'ai mis du temps à comprendre mes nymphéas. Un paysage ne vous imprègne pas en un jour. Et puis, tout d'un coup, j'ai eu la révélation des féeries de mon étang."
dimanche 2 mai 2010
A. N. - Otto Frank, Amsterdam (1960) |
Le premier est un portrait d'Otto Frank, réalisé le 3 mai 1960 dans le grenier de "l'annexe secrète" - c'est-à-dire il y a 50 ans presque jour pour jour-, quelques heures avant l'inauguration de la maison d'Anne Frank.
Arnold Newman Marilyn Monroe et Carl Sandburg (1962) |
You may not come, O girl of a dream,
We may but pass as the world goes by,
And take from a look of eyes into eyes,
A film of hope and a memoried day.
samedi 1 mai 2010
E. Schiaffino - Portrait de Margot (1890) |
Élève de Puvis de Chavannes, il est maintenant presque oublié et c'est donc avec plaisir que je publie aujourd'hui ce Portrait de Margot (1890). Cet air de lassitude un peu agacée sur son joli visage, est-ce qu'il s'adresse à un amoureux trop peu audacieux qui lui dit des poèmes au lieu de la courtiser? Ou bien (effet Koulechov ?) est-ce juste une idée née à la lecture de ces quelques vers ? Ils sont d'un autre argentin, Julio Cortazar, extraits de Cinco últimos poemas para Cris.
Ahora escribo pájaros.
No los veo venir, no los elijo,
de golpe están ahí, son esto,
una bandada de palabras
posándose
una
a
una
en los alambres de la página,
chirriando, picoteando, lluvia de alas
y yo sin pan que darles, solamente
dejándolos venir. Tal vez
sea eso un árbol
o tal vez
el amor,
[.....]
No te voy a cansar con más poemas.
Digamos que te dije
nubes, tijera, barriletes, lápices,
y acaso alguna vez
te sonreíste.
***
Maintenant j'écris des oiseaux.
Je ne les vois pas venir, je ne les choisis pas,
d'un coup ils sont là, ils sont ceci,
une nuée de mots
se posant
un
par
un
sur les fils de fer de la page,
piaillant, picorant, pluie d'ailes
et moi sans pain à leur donner, les laissant
seulement venir. Peut-être
est-ce cela un arbre
ou peut-être
l'amour.
[.....]
Je ne vais pas te fatiguer avec d'autres poèmes.
Disons que je t'ai dit
nuages, ciseaux, cerfs-volants, crayons,
et peut-être qu'une fois
tu as souri.
dimanche 25 avril 2010
Franklin Carmichael - Mirror lake (1929) |
F. Carmichael - Snow clouds (1938) |
A landscape clean and crip in form and colour, rich in inspiration is all that an artist could wish for, begging to be used, and full of inherent possibilities...
On peut penser, à cette vision exaltée de la nature que donnent la vigueur du trait et de la couleur, à la poésie panthéiste de Walt Whitman, au "puissant spectacle de l'universel au coeur de cette vaste terre".
Inscription à :
Articles (Atom)
Markus Hartel - Sans titre Une image et des mots. Aborder le sujet des idées, c'est rapidement traiter de leur échange et de leur parta...
-
Fresque, monastère de Decani (14e) Une image et des mots. L'image, c'est un détail d'une fresque du 14e siècle représentant la ...
-
J. Sloan - Hairdresser's window (1907) Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre américain John Sloan (1871-1951), déjà prés...