In girum imus nocte et consumimur igni

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samedi 22 septembre 2018

Edward Hopper - A room in New York (1940)
Une image et des mots. La violence est ce qui ne parle pas, disait Deleuze. L'anthropologue Véronique Servais, chargée de cours en anthropologie de la communication à l'Université de Liège, propose une étude très intéressante sur le malentendu comme système de communication.
En résumé, si dans le modèle télégraphique on considère que la communication fonctionne lorsque les messages de départ et d’arrivée sont identiques (dans le cas contraire cela signifie que le récepteur a mal compris ou que l’émetteur s’est mal fait comprendre), elle avance que la structure fondamentale de la communication est le malentendu, et qu'il est vain, voire désastreux, de le refuser.

Ainsi, vivre ce serait accepter de ne pas se comprendre, puisque apparemment c'est ce à quoi nous sommes condamnés.
Un autre anthropologue, Franco La Cecla, ne dit pas autre chose (Le malentendu, Balland); malentendus entre les êtres, malentendus entre les cultures..., il faut accepter que nos paroles, nos intentions, ne soient pas comprises. Et faire avec.... Ou pas ! Alors dans ce cas on choisit de se taire.
L'image c'est ce tableau d'Edward Hopper, peintre de la solitude et du silence : A room in New York (1940).

JP4 ICI