In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
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samedi 30 juillet 2022

anonyme

Une image et des mots. Ce cliché, dont je ne connais pas l'auteur, m'a fait penser à cette phrase d'André Comte-Sponville : "L'éternité, c'est quand tout s'arrête et que le présent continue".
Par association d'idées, ce sont ces quelques lignes de son Traité de la béatitude et du désespoir que j'ai choisies pour l'accompagner.

Désespoir. L'histoire ne va nulle part. Elle avance peut-être, en tous cas elle bouge, mais n'a d'autre but, à chaque instant, que le pas (à supposer que ses mouvements innombrables, infimes ou grandioses, puissent, dans leur contemporanéité dispersée, se réduire à l'unité d'un pas) qu'elle effectue.
En avant ? En arrière ? C'est selon votre point de vue, et l'orientation de vos désirs. Car l'axe temporel ne suffit pas : on peut faire un pas en avant vers le passé, ou un pas en arrière vers l'avenir : c'est le propre des décadences. [.....] Labyrinthe ; l'histoire n'avance que vers elle-même.