In girum imus nocte et consumimur igni

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samedi 18 juin 2016

F.W. Burton
The meeting on the turret stairs
(1864)
Une image et des mots. Qui aux dames ne porte honneur c'est qu'il n'a point d'honneur au cœur, nous dit Chrétien de Troyes dans La quête du Graal. Cette belle aquarelle et gouache du préraphaélite irlandais Sir Frederic William Burton (1816-1900), nous donne à voir une des rencontres furtives de la jeune princesse Hellelil avec son garde Hildebrand, une histoire d'amour issue d'une ballade médiévale danoise, du 12 ou 13e siècle, traduite par l'amie du peintre, Whitley Stokes.

Et pour aller avec, quelques lignes d'amour courtois. Même si Jean Froissart, chroniqueur de Saint-Louis, est surtout resté dans les mémoires comme le premier historien du XIVe siècle plutôt que comme un grand poète, ce rondeau est de lui. Il figure dans la petite anthologie d'Eugène Crépet, "Les poètes français", publiée en 1861.

Mon cœur s’ébat en respirant la rose
Et se réjouit en regardant ma dame.
Mieux vaut pour moi l’une que l’autre chose;
Mon cœur s’ébat en respirant la rose.
L’odeur m’est bonne , mais du regard je n’ose
Jouer trop fort, (je) vous le jure sur mon âme;
Mon cœur s’ébat en respirant la rose
Et se réjouit en regardant ma dame.

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