In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
Affichage des articles dont le libellé est new english art club. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est new english art club. Afficher tous les articles

dimanche 19 juillet 2015

F. Brown - Marketing (1887)
Le vide grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre anglais Frederick Brown (1851-1941), dont la trajectoire discrète cache une influence pourtant considérable sur l’art britannique du tournant du siècle. Entré à 17 ans à la National Art Training School de South Kensington, il poursuit sa formation à Anvers puis à Paris, à la fameuse Académie Julian dans l’atelier de Bouguereau. De ces années, Brown retient une large palette d'influences européennes, qu’il transmettra ensuite à plusieurs générations d’artistes. Il sera notamment très marqué par le travail de Jules Bastien-Lepage.

F.B. - An impromptu dance (1883)
Son propre style, à la croisée du réalisme et des premières audaces impressionnistes, reste sobre, tendu vers la justesse des attitudes et des lumières. Dans ses scènes de genre ou ses portraits, Brown saisit des instants d'une grande simplicité et toujours empreints d'une rigoureuse attention à l'authentique.
En 1886, aux côtés de Frank Bramley, Lindsay Hall et quelques autres, il participe à la fondation du New English Art Club, un collectif de jeunes artistes anglais formés à Paris et plus sensibles à l'impressionnisme qu'au style académique qui prévalait alors à la Royal Academy.
Pédagogue autant qu'artiste, Frederick Brown sera de 1877 à 1892 le directeur de la Westminster School of Art, puis de 1893 à 1918 celui de la Slade School of Fine Arts ; il y formera toute une génération d'artistes, parmi lequels William Orpen (voir décembre 2013), avant de se retirer discrètement d'une scène qu'il avait contribué à transformer.

dimanche 21 septembre 2008

W.N. - Lady in grey (1918)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'anglais William Nicholson (1872-1949) qui se forme d'abord auprès du paysagiste William Cubley avant de poursuivre ses études à la prestigieuse école d’art fondée par Hubert von Herkomer. À l’automne 1891, il part pour Paris suivre les cours de l’Académie Julian, mais revient s’installer peu après à Newark pour y fonder, en 1894, un atelier avec son beau-frère James Pryde. Ensemble, ils produisent pendant plusieurs années des œuvres graphiques, notamment des affiches, marquées par l’esthétique de l’Art nouveau en utilisant des techniques comme le bois gravé ; ils les signent sous le pseudonyme commun de « J. W. Beggarstaffs ».
W.N. - Boys on a pier (1909)

C’est au tournant du siècle, encouragé par James Abbott Whistler, que Nicholson se consacre pleinement à la peinture, pour produire désormais portraits, paysages et natures mortes, dans un style sobre et raffiné qui deviendra sa signature.
"Simplicity is the key to all true beauty".
Le portrait ci-dessus, avec cet étonnant parti pris du haut du corps plongé dans la pénombre, est sous-intitulé Madame X as 'Megan' in Tân-y-Bryn.

IA1 ICI