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William Orpen - Night (1907) |
Formé à la Slade School of Fine Arts de Londres, il devient un grand portraitiste recherché par les élites britanniques et américaines.
Puis, quand survient la Première Guerre mondiale, il s'enrôle dans le Service Corp et est envoyé en France comme peintre de guerre officiel.
À ce titre, il sera avec son compatriote John Lavery un des grands documentaristes de cette tragédie. Il en rapporte des toiles saisissantes : portraits de soldats, scènes de tranchées, visages fatigués et regards perdus...
Son travail témoigne alors d’une sensibilité nouvelle, plus grave, marquée par la violence du conflit.
Le critique d'art irlandais Bruce Arnold dira de lui : I have never had any hesitation in describing William Orpen as the greatest of all war artists, out rivalling earlier centuries Francisco Goya, Jacques Callot and the many masters of the Italian Renaissance who depicted the regular states in warfare of their times.
Mais plutôt que de mettre en avant cette part de son œuvre - aussi puissante soit-elle, elle est bien éloignée de mon univers de prédilection -, ce sont ces deux toiles plus intimes que je choisis de présenter, pour leur mystère, leur modernité, et leur charme discret.