In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 16 mars 2014

Martin Driscoll - The tall tale
Le vide-grenier du dimanche. En cette veille de Saint-Patrick, plutôt que de revisiter les œuvres du célébrissime Francis Bacon, voici deux tableaux plus modestes - au sens propre comme au figuré - mais très attachants, signés Martin Driscoll (1937-2011), peintre de la vie quotidienne irlandaise.
Martin Driscoll - Road dancing

Né à New York d’une mère originaire d’Irlande, il entre, après son service militaire, à l’Art Students League, où il suit l’enseignement très recherché de l’influent Frank J. Reilly. Pourtant, il ne songe pas à devenir artiste professionnel : I went to art school not thinking of becoming a commercial artist. I wanted to learn something I would love all my life.
Il mènera ainsi une longue carrière à Pan Am Airlines, interrompant même totalement sa pratique artistique entre 1978 et 1996.
Sa peinture est profondément enracinée dans la vie rurale irlandaise : fêtes de village, conversations au pub, mise à l’eau des bateaux de pêche, conduite du bétail, tonte des moutons… Comme il le résumait lui-même : I wanted to stop time and change. I got a book of black and white photos on life there between the 1860s and 1940s. It resonates with me, I'm tied to memories and roots. All of my paintings are a prayer, a song, a laugh and tell old tales. 
On peut - c’est mon cas - préférer certaines de ses études, pleines de spontanéité, à ses toiles plus abouties.

LB1 ICI