In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 1 mai 2011

Laurent de la Hyre
Saint Pierre guérissant les malades
(1635)

Le vide-grenier du dimanche. Chaque 1er mai, de 1630 à 1707 (à l’exception de 1683 et 1694), la Confrérie des orfèvres de Paris offrait à la cathédrale Notre-Dame un grand tableau d’autel en hommage à la Vierge Marie : ce sont les célèbres Mays de Notre-Dame-de-Paris. Pour ces commandes prestigieuses, elle faisait appel aux plus grands peintres français du XVIIe siècle, dont certains furent sollicités à plusieurs reprises.
Ainsi Laurent de La Hyre (1606–1656), dont je présente ici Saint Pierre guérissant les malades de son ombre, reçut deux commandes, en 1635 et 1637.

Eustache le Sueur
Le prêche de saint Paul
(1649)
À une époque où les musées n’existaient pas, exposer une œuvre dans la nef de Notre-Dame représentait un très grand honneur et une vitrine inégalée : les Mays étaient un véritable concours d’excellence artistique.
Ces tableaux monumentaux - souvent plus de trois mètres de haut pour deux à quatre mètres de large - illustraient des épisodes tirés des Actes des Apôtres, exaltant la foi, la parole et la mission évangélique. Cette tradition a pris fin en 1707, sans doute pour des raisons économiques et politiques.
Aujourd'hui les Mays - dont voici la liste complète - sont conservés pour partie au Musée du Louvre, à Notre-Dame ou dans d’autres églises et musées de France. Ils constituent un ensemble exceptionnel de l'art religieux baroque français, où s'unissent ferveur spirituelle, ambition décorative et prestige institutionnel.

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