In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 3 septembre 2017

J. F. - Tivoli fashion shop (1973)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de la photographe documentaire américaine Jill Freedman (b.1939). Née à Pittsburgh, elle s’installe à New York dans les années 1960 et devient l’une des grandes figures de la photographie documentaire urbaine. loin des mondanités de la scène artistique, elle préférait passer son temps dans la rue, aux côtés de ceux qu’elle photographiait.
Après l'assassinat de Martin Luther King, elle accompagne le Poor People’s Campaign à Washington en 1968 ; ce sera son premier livre (Old News: Resurrection City).
Mais c’est surtout dans New York qu’elle bâtira son œuvre : les flics et les pompiers (Street CopsFirehouse), les sans-abri, les enfants qui jouent dans les terrains vagues, les marginaux, les laissés-pour-compte. Toujours au plus près, sans pathos, avec une empathie rude et directe.

J.F. - Resurrection City (1968)
« Je voulais raconter la vie des gens qu’on ne regarde pas, disait-elle, montrer leur dignité, leur humour, leur courage. » Ses images, en noir et blanc, mêlent la dureté du quotidien et une vraie chaleur humaine. 
Dans une époque où la photographie basculait vers l’art conceptuel, Jill Freedman est restée fidèle à une idée simple : la photographie comme témoignage et comme lien.

Ganjifa moghol Le vide-grenier du dimanche. Deux Ganjifas , ces cartes d’un jeu ancien, originaire de Perse, qui a pris toute sa richesse en...