In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 16 décembre 2018

Isaac Cordal - Cement eclipses, NY (2015)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'artiste espagnol Isaac Cordal (b.1974), présenté ici au mois d'octobre dernier.
D'abord formé à l'Université des beaux-arts de Pontevedra, en Galice d'où il est originaire, il a ensuite étudié au College of Arts de Camberwell, à Londres.

I. Cordal - Cement eclipses, NY (2015)




Depuis 2013, il installe ses petits personnages de béton dans les rues des grandes métropoles dont il veut dénoncer l'inhumanité : ICI
Voici deux photographies prises à New York en 2015 et qui illustrent ce projet - Cement Eclipses - par lequel il s'est fait connaître. In the concrete jungle of life, I sculpt moments of reflection to remind us of our collective journey, challenging the monotony of our urban existence.

samedi 20 octobre 2018

Isaac Cordal - Cement eclipse (2013)

Une image et des mots. Une oeuvre d'Isaac Cordal, sur qui je reviendrai très bientôt.
Les mots sont de Céline, extraits de Voyage au bout de la nuit (1932).

J'avais pas le culot de leur dire pendant le jour, quand j'étais en face d'eux, mais d'où j'étais je ne risquais rien, je leur ai crié "Au secours ! Au secours !", rien que pour voir si ça leur ferait quelque chose. Rien que ça leur faisait. Ils poussaient la vie et la nuit et le jour devant eux les hommes. Elle leur cache tout la vie aux hommes. Dans le bruit d'eux-mêmes ils n'entendent rien. Ils s'en foutent. Et plus la ville est grande et plus elle est haute et plus ils s'en foutent. Je vous le dis moi. J'ai essayé. C'est pas la peine.

JP4 ICI