In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
Affichage des articles dont le libellé est henri biva. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est henri biva. Afficher tous les articles

dimanche 30 septembre 2018

Henri Biva - Matin à Villeneuve (c.1905)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de Henri Biva (1848-1929), figure du naturalisme et du paysage fin-de-siècle. Né à Paris, il suit une formation académique à l’École des beaux-arts auprès d’Alexandre Nozal, Léon Tanzi et d’Auguste Boulard, et expose régulièrement au Salon à partir de 1879. À l'Académie Julia, il fréquente aussi les cours de Bouguereau (voir juin 2009, sept.2012 et mars 2018) et de Jules Joseph Lefebvre. Biva se spécialise dans les scènes de nature tranquille : sous-bois, étangs, rivières bordées d’arbres, toujours rendus avec une précision minutieuse et une lumière douce.

H. Biva - Nympheas (1890)
Héritier de la tradition naturaliste française, il s’inscrit dans la continuité de ce que l'on appelle communément - et de façon un peu abusive - l'École de Barbizon. mais dans une veine plus intimiste et poétique, attentive au rendu des reflets, des feuillages et des jeux d’eau.
L'œuvre d'Henri Biva a connu un certain succès à la fin du XIXᵉ siècle, tant en France qu’à l’étranger, et reste aujourd’hui recherchée pour son atmosphère contemplative et son rendu raffiné de la nature.

FC1 ICI