In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
Affichage des articles dont le libellé est harry gruyaert. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est harry gruyaert. Afficher tous les articles

samedi 28 janvier 2023

H.Gruyaert - Anvers, Belgique (1988)
Une image et des mots. Le cliché est du photographe belge Harry Gruyaert, présenté ici en août 2009 et en août 2015.
Il illustre ce à quoi la découverte à New York du Pop Art et des grands photographes couleur américains - Eggleston, Meyerowitz, Shore... -, l'ont amené : à "regarder autrement la banalité, à accepter une sorte de laideur du monde et à en faire quelque chose".


Pour aller avec, quatre vers de Baudelaire, projet d'épilogue pour la 2ème édition des Fleurs du mal.
Ô vous ! soyez témoins que j'ai fait mon devoir
Comme un parfait chimiste et comme une âme sainte.
Car j'ai de chaque chose extrait la quintessence,
Tu m'as donné la boue et j'en ai fait de l'or.

dimanche 2 août 2015

H.G. - Fort Mahon, Baie de Somme (1991)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe belge Harry Gruyaert (b.1941) déjà présenté en août 2009. Formé à l'École de Photographie et de Cinéma de Bruxelles, il dit n'avoir jamais avoir voulu être autre chose qu'un photographe. Je ne saurais pas comment vivre sans la photographie. Je ne sais pas ce que ma vie serait sans elle, un trou noir probablement.

H.G. - Extremadure, Espagne (1998)


Plus proche des grands coloristes américains déjà cités dans la première publication que de la photographie humaniste française, il convient que si le noir et blanc amplifie la relation à autrui, c'est la couleur - dès lors qu'on opte pour elle -, et non les personnages qui doit être au centre de la composition. C'est ce qu'illustrent parfaitement les deux clichés présentés aujourd'hui, même si chacun le fait de façon totalement différente.

dimanche 23 août 2009

H. Gruyaert - Tokyo (1996)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe belge Harry Gruyaert (b.1941). 
À l'instar de ses fameux homologues américains William Eggleston, Saul Leiter, Joel Meyerovitz - que je ne manquerai pas de présenter dans de futures publications -, Harry Gruyaert s'affirme dès les années 70 comme l'un des pionniers de la photographie couleur... La couleur, c'est un moyen de sculpter ce que je vois. C'est même l'émotion de la photographie.

H.G. - County Kerry (1983)

Inspiré par le travail de Richard Avedon et d'Irving Penn, il part dès l'âge de 20 ans à Paris pour s'y essayer à la photographie de mode. Mais un voyage au Maroc va bouleverser son approche de la photographie.
Il s'y trouve submergé par un monde de couleurs où tout - les paysages et leurs habitants -, fusionne pour révéler selon lui "le Moyen-Âge et Brueghel à la fois". 
Dès lors, voyager lui devient indispensable. Le premier cliché - du Shinjuku Coffee Shop -, fait partie d'une belle série réalisée en 1996 dans le quartier tokyoïte de Shinjuku; le second fait partie de la série antérieure Irish summers.
Harry Gruyaert est membre de l'agence Magnum depuis 1981.

JP4 ICI