In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 24 septembre 2017

E.S. - Roof, Yorkshire (1959)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe anglais Edwin Smith (1912-1971), architecte de formation, peintre à ses débuts, mais surtout l’un des grands photographes britanniques du XXᵉ siècle. Parfois surnommé « le dernier des romantiques », il a parcouru l’Angleterre (et au-delà) pour en fixer les paysages, les villages, les églises, les ateliers, les intérieurs modestes… Son œuvre, toute en noir et blanc, se situe à la croisée du documentaire et de la poésie.
E.S. - Clothes line, Glencaple, Scotland
(1954)

Rien de spectaculaire, pas de mise en scène : seulement un œil attentif aux lieux et aux gens.
Sa photographie n’était pas tant une recherche esthétique qu’un art de voir ; voir ce qui disparaît, ce qui reste, ce qui fait la texture d’un pays et la mémoire d’une époque. Photography is a way of telling what you feel about what you see, disait-il. It is about finding out what can happen in the frame. When you put four edges around some facts, you change those facts.
Cette phrase, qui lui est attribuée, dit bien sa compréhension de la nature transformatrice de la photographie : donner un cadre à une scène, c’est déjà redéfinir la perception qu’on en a, transformer de simples faits en une vision qui touche à l’artistique.

Ganjifa moghol Le vide-grenier du dimanche. Deux Ganjifas , ces cartes d’un jeu ancien, originaire de Perse, qui a pris toute sa richesse en...