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| P. van Lint - Le travail récompensé |
Élève d’Artus Wolffort, il devient maître de la guilde de Saint-Luc en 1632, avant de séjourner plusieurs années en Italie - à Rome puis à Naples - où il découvre le classicisme des Carrache et affine son sens de la composition..
De cette expérience, il retiendra l’équilibre et la clarté italienne qu’il associera à la vitalité flamande. Ses œuvres religieuses, mais aussi ses scènes allégoriques et portraits, se distinguent par une lumière douce, des couleurs nuancées et une attention aux expressions humaines.
De retour à Anvers, il répond à de nombreuses commandes ecclésiastiques, tout en réalisant des esquisses pour fresques
et retables et en produisant des illustrations pour des ouvrages dévotionnels, dans un style où se mêlent ferveur et raffinement.
Moins célèbre que Rubens ou Van Dyck, Pieter van Lint n’en demeure pas moins une figure importante du baroque anversois, un peintre de la mesure et de la grâce, qui sut marier l’éloquence flamande à l’harmonie italienne.

