In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0

samedi 1 mars 2008

Anonyme - McAuley Cremorne Mission
Times Square NYC
(1985)
Une image et des mots. Conservé à la New York Historical Society, ce cliché fait partie de la collection de Eugene Gordon.
Dieu mort, restent les hommes, écrit Camus dans "L'homme révolté", c'est-à-dire l'histoire qu'il faut comprendre et bâtir.

Pour aller avec cette image, voici quelques lignes de l'écrivain suédois Stig Dagerman.
Je peux reconnaître que la mer et le vent ne manqueront pas de me survivre et que l'éternité se soucie peu de moi. Mais qui me demande de me soucier de l'éternité ?
[....] car à la vérité, il n'existe pour moi qu'une seule consolation qui soit réelle, celle qui me dit que je suis un homme libre, un individu inviolable, un être souverain à l'intérieur de ses limites.
Stig Dagerman, Notre besoin de consolation est impossible à rassasier (1952).

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