In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 22 octobre 2017

Lee Acaster - Breakthrough (2015)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de l’anglais Lee Acaster (b.1972), photographe amateur passionné - selon ses propres mots - par le paysage.
Je l’ai découvert avec une photographie de nuit de Londres, en noir et blanc : au centre, la silhouette du Tower Bridge sur le ruban argenté de la Tamise ; assez pour me donner envie d’en voir davantage. J’ai pourtant hésité avant d’en parler ici. La photographie « artistique » n’occupe qu’une place très modeste dans ce blog, consacré surtout à la photo documentaire, à la photographie de rue - en dehors bien sûr de la peinture. J’admire volontiers les très beaux portraits ou les paysages spectaculaires qui abondent dans les grands magazines de voyage ou de géographie : c’est splendide, mais il me manque quelque chose. Je suis souvent émerveillé, mais rarement touché… Ou peut-être si, mais d’une autre manière.
L.A. - Tempest (2015)

Dans les images de Lee Acaster, il me semble trouver autre chose..., au-delà du simple pittoresque. C’est bien sûr une impression subjective - il ne peut pas en être autrement - mais c’est ce sentiment qui a dicté mon choix de le présenter aujourd’hui. Entre réalisme et lyrisme, son regard introduit comme une gravité discrète, quelque chose de plus intérieur qui extrait ses paysages du seul registre décoratif.
In photography terms, I think I often see the landscape with a slightly darker view than some… I'm naturally drawn to those elements that have a sense of disquiet and tension about them, and often make them the subject of my images.
« Chaque paysage est un état d’âme », écrivait Amiel dans son Journal, édité tardivement en 1994.

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