In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 23 mars 2014

J-B. Santerre - Suzanne au bain
(1704)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du "Corrège français", le très réputé - en son temps - portraitiste Jean-Baptiste Santerre (1651-1717), actif à la charnière du règne de Louis XIV et de la Régence, et connu pour son art de fondre le portrait, la peinture d’histoire et la scène de genre dans une même élégance. Élève de Bon Boullogne, il entre à l’Académie royale en 1704 avec un Suzanne au bain resté célèbre, où le nu féminin emprunte autant aux canons classiques qu’à une sensualité plus intime, presque galante.

J-B.S - Jeune fille lisant une lettre
à la bougie (c.1700)
C'est cette interprétation de l'épisode biblique de Suzanne et ses vieillards libidineux - dont je publierai un jour prochain la vision d'Albrecht Altdorfer - que j'ai choisi de présenter aujourd'hui (ci-dessus).
Sans doute son tableau le plus connu... mais je lui préfère le second : une jeune fille lisant une lettre à la lueur d'une bougie. À sa mise, on imagine qu’elle s’est relevée, une fois la maison endormie, pour la lire et la relire. Elle sourit : ce sont des mots d’amour.

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