![]() |
M. Borgeaud - La chambre blanche (1924) |
Issu d’une famille bourgeoise vaudoise, Borgeaud ne se tourne vers la peinture qu’à l’âge de 40 ans, après une décennie d’errances financières. En effet, ce n'est qu'après avoir pendant dix ans dilapidé dans la vie parisienne la fortune léguée par son père en 1889 - une décennie qui va se conclure par une cure de désintoxication au bord du lac de Constance -, que Marius Borgeaud consacre sa vie à la peinture. Il étudie alors assidûment à l'Académie Humbert à Paris (1901–1903), où il fréquente les milieux artistiques suisses et parisiens.
Marius Borgeaud laissera derrière lui une oeuvre à la fois intimiste et réaliste, peu montrée de son vivant, parfois perçue comme naïve mais qui refuse le pittoresque pour s’ancrer dans la vie ordinaire...
"Il a cherché auprès d'une humanité populaire, humble et rustique le dépaysement nécessaire à tant d'artistes, les milieux et les êtres les plus étrangers à ce qu'il était lui -même de par ses origines sociales, son éducation...[.....] ... À tout bien considérer, que l'on ait pu confondre l'homme et son oeuvre dit mieux que tous les éloges à quelle exactitude d'expression l'artiste était parvenu. Il était difficile de faire plus vrai."
"Il a cherché auprès d'une humanité populaire, humble et rustique le dépaysement nécessaire à tant d'artistes, les milieux et les êtres les plus étrangers à ce qu'il était lui -même de par ses origines sociales, son éducation...[.....] ... À tout bien considérer, que l'on ait pu confondre l'homme et son oeuvre dit mieux que tous les éloges à quelle exactitude d'expression l'artiste était parvenu. Il était difficile de faire plus vrai."
Georges Peillex, Marius Borgeaud, éditions Pierre Cailler, Genève 1962.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire