![]() |
Satoki Nagata - Michigan Avenue, Chicago (2013) |
Ancien chercheur en neurosciences et adepte du bouddhisme zen, il nourrit sa pratique photographique de ces deux approches de l’humain.
L’homme, chez lui, devient littéralement lumière - comme en témoigne le titre de sa série Lights in Chicago.
« Je veux capturer l’invisible dans ce que l’on voit tous les jours »
Pour rendre visibles ces fragments d’invisible, Nagata éclaire ses sujets par l’arrière, joue sur la double exposition et adopte une vitesse d’obturation très lente.
Les silhouettes deviennent alors diaphanes, presque spectrales, comme suspendues entre présence et effacement. Dans un entretien donné le 28 mai dernier, il affirmait :
« La photo de rue tient uniquement à la vision qu’a le photographe de la rue et de la vie des gens. Le débat est vain entre photo posée ou prise sur le vif, portrait ou pas, grand angle ou non... La photographie de rue ne connaît pas de limites. Il n’y a qu’une seule vraie question : quelle est la vision du monde du photographe ? S’il n’y en a pas, l’image n’est rien d’autre qu’un cliché. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire