In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0

dimanche 26 mai 2019

A.C. Johnston - Tilly Losch
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Alfred Cheney Johnston (1885-1971), dont le nom reste associé aux Ziegfield Follies (voir le film de Minnelli, en 1946), ces spectacles de Broadway dont il sera le photographe officiel du milieu des années 10 jusqu'à la fin des années 20. 
Ses clichés - souvent réalisés en studio, dans une lumière savamment maîtrisée - oscillent entre glamour, élégance et audace. Johnston excelle dans l’art de composer des poses qui allient grâce théâtrale et sensualité suggérée. Ses portraits de danseuses en costume de scène, ou parfois dénudées, gardent aujourd’hui encore un parfum d’insolence feutrée : celui des Années folles.

A.C. J. - Drucilla Strain
(c.1929)
Ce que je trouve intéressant, c’est que ces images, tout en étant conçues comme outils de promotion du spectacle, ont dépassé leur contexte pour devenir de véritables icônes. On y lit à la fois l’esprit d’une époque, fascinée par la modernité, la beauté et le divertissement, et la recherche d’un style photographique qui flirte avec l’art.
Le premier de ces deux portraits est celui d'Ottilie (Tilly) Losch, qui deviendra comtesse de Carnarvon, et était l'une des danseuses des Ziegfield Follies, avant de tâter du cinéma et de la peinture :
"My role of ballerina comes first. Second is my work as a choreographer. My acting comes third, my painting fourth. I rate my role as Lady Carnarvon fifth in importance simply because I can't think of anything interesting to put after painting".
Drucilla Strain, le second portrait,  était elle aussi une des innombrables Ziegfield girls et actrices photographiées par Johnston.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

FC1 ICI