In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0

dimanche 7 décembre 2008

Victor de Budt - Le passeur (1929)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du belge Victor-Frans de Budt (1886-1965), dont les quelques oeuvres découvertes par hasard sur Internet m'ont suffisamment intéressé pour me donner envie de les partager ici.

V.d B. - Soir d'hiver à Bruges

Je ne sais pas grand chose de lui, sinon que c'est le déclenchement de la Première guerre mondiale qui le fit s'enfuir aux Pays-Bas, en compagnie de Frits Van den Berghe et de Gustave De Smet, pour s'installer à Amsterdam puis à La Haye. Mais, comme disait Disraeli, " l'ignorance a ses bienfaits qui sont qu'on a toujours quelque chose à apprendre."
Il y fait en tous cas, dès ses premières expositions, très forte impression parmi les critiques, et le journaliste Cornelis Karel Elout en dit ceci : "De Budt sonde sous les surfaces troublées les profonds silences qui sont sous toute créature comme sous toute mer. Et toujours c'est la petitesse de l'homme et de la chose contre la création qu'il nous fait voir et sentir."

est un peintre belge discret, dont l’œuvre échappe aux classifications hâtives. Il a longtemps partagé sa vie entre l’enseignement et la peinture, dans une veine intimiste influencée par le symbolisme et l’idéalisme belge du tournant du siècle. On connaît de lui des scènes de genre silencieuses, des portraits empreints de douceur, et surtout une attention fine aux jeux de lumière et aux atmosphères recueillies.

Peu médiatisé de son vivant, il n’a jamais cherché les avant-gardes mais a cultivé une forme de retrait, dans une peinture calme, souvent pénétrée de spiritualité, où la suggestion l’emporte sur l’éclat. Une œuvre en clair-obscur, au sens propre comme au figuré.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ménologe de Basile II Une image et des mots. On connaît la formule de Simonide : « La peinture est une poésie muette ». Mais ce n’est pas p...