In girum imus nocte et consumimur igni

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samedi 22 septembre 2012

Antoine Carte - L'effort (1920)
Une image et des mots. L'image est un tableau du peintre et illustrateur belge Antoine 'Anto' Carte (1886-1954). Les mots sont un extrait du roman dystopique de l'américaine Lois Lowry, Le Passeur (1993).

- Mais je les veux ! dit Jonas avec colère. Ce n'est pas juste que rien n'ait de couleur !
- Pas juste ?
Le Passeur regarda Jonas avec curiosité.
- Explique-moi ce que tu veux dire.
- Eh bien.... Si tout est pareil, on n'a plus de choix. Je veux pouvoir me lever le matin et faire des choix. Une tunique bleue ou une tunique rouge ?
Il baissa les yeux sur le tissu terne de son habit.
- Mais c'est toujours la même chose.
Puis il rit doucement.
- Je sais que ça n'a pas d'importance, ce que l'on porte. Cela ne compte pas. Mais...
- C'est le fait de choisir qui compte, n'est-ce pas ? lui demanda le Passeur.

dimanche 7 décembre 2008

Victor de Budt - Le passeur (1929)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du belge Victor-Frans de Budt (1886-1965), dont j’ai découvert le travail un peu par hasard, mais avec assez d’intérêt pour vouloir le partager ici. Je sais peu de choses de lui, sinon que le déclenchement de la Première Guerre mondiale le poussa à fuir vers les Pays-Bas, en compagnie de Frits Van den Berghe et de Gustave De Smet. Il s’installe alors à Amsterdam, puis à La Haye. Mais, comme le disait Disraeli, « l’ignorance a ses bienfaits, qui sont qu’on a toujours quelque chose à apprendre ».

V.d B. - Soir d'hiver à Bruges
Dès ses premières expositions, sa peinture marque les esprits des critiques. Pourtant, peu médiatisé, il ne courtise ni les avant-gardes ni les cénacles. Il préfère le retrait : une œuvre silencieuse, souvent empreinte de spiritualité, dans une veine intimiste nourrie du symbolisme et de l’idéalisme belge de la fin du XIXe siècle. C'est, il me semble, ce qu'illustrent les deux tableaux que je présente ici.
Le journaliste Cornelis Karel Elout a écrit cette belle formule à son sujet : « De Budt sonde sous les surfaces troublées les profonds silences qui sont sous toute créature comme sous toute mer. Et toujours, c’est la petitesse de l’homme et de la chose contre la création qu’il nous fait voir et sentir. »

René Maltête -  La majorité Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe français René Maltête (1930-2000). Né à Lamballe en Bre...