In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 25 juillet 2021

E. Peterssen - Soleil, Kalvøya (1891)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du norvégien Eilif Peterssen (1852-1928). Il prend ses premiers cours de peinture à 17 ans, auprès de Johan Eckersberg à Oslo, avant de partir en 1871 étudier à l'Académie royale des beaux-arts du Danemark à Copenhague. Après un passage à Karlsruhe auprès de Ludwig des Coudres, il termine son apprentissage à Munich où il suit l'enseignement de Wilhem von Diez et de Franz von Lenbach, tous deux membres de l'école de Munich.

E. P. - Nuit d'été (1886)
Toutefois Peterssen va rapidement s'émanciper de l'influence caractéristique de l'école de Munich, marquée par des clair-obscur et des tons souvent sombres, pour orienter son œuvre vers les scènes de plein air.
Il rejoignit alors à partir de 1879, après un voyage en compagnie de Peder Severin Krøyer, l'esprit de liberté et la palette lumineuse des peintres de l'école de Skagen, sur laquelle je reviendrai.
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dimanche 18 juillet 2021

Kees Scherer - Seeking shells (1955)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe néerlandais Kees Scherer (1920-1993).
Il débute sa carrière comme photographe indépendant en 1945, après la libération, pour divers journaux et magazines. Il se fait remarquer par ses reportages sur la catastrophe des inondations de 1953 aux Pays-Bas et l'insurrection hongroise de 1956. En 1955, il co-fonde World Press Photo, qui deviendra le concours de photographie de presse le plus prestigieux au monde.

K. Scherer - London (1960s)







Scherer devient un photojournaliste globe-trotter.
Publiant notamment dans des magazines tels que Margriet et Avenue, à la création desquels il a participé, il appartient à cette génération de photographes qui ont démocratisé la photographie de reportage.
Son style s'exprime en noir et blanc dans des images honnêtes et sans fard de la vie quotidienne des années 50 et 60, qui portent parfois l'empreinte des idéaux socialistes hérités de son père docker.

samedi 17 juillet 2021

Cahier de Bilite

Une image et des mots. Une page d'écriture d'un sage petit écolier, et, pour aller avec, quelques mots du philosophe australien David Stove.. 
On les trouve cités par Jacques Bouveresse dans l'épilogue de son petit (mais dense) ouvrage Prodiges et vertiges de l'analogie, publié en 1999.

"... Étant donné un vaste rassemblement d'êtres humains et une longue période, vous ne pouvez raisonnablement pas vous attendre à ce que la pensée rationnelle gagne. Vous pourriez aussi raisonnablement vous attendre à ce qu'un millier de dés non truqués, tous jetés en même temps, donnent comme résultat "cinq" par exemple. Il y a simplement beaucoup trop de manières, et de manières faciles, dont la pensée humaine peut s'égarer."

dimanche 11 juillet 2021

A.Durman  - Ramsgate (1955)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'illustrateur anglais Alan Ronald Durman (1905-1963). Originaire de Maidstone, dans le Kent, il s'est distingué par son travail dans plusieurs disciplines artistiques, notamment la peinture, la photographie, la création de fresques et d'affiches comme celle-ci, à gauche, qui fait partie d'une série destinée à promouvoir les destinations balnéaires desservies par les chemins de fer anglais. Durman a ainsi représenté de nombreuses "bathing beauties" pour le British Rail dans les années 50 et 60.
A Durman - Finchingfield (1940)

Reconnu pour sa versatilité, qui lui a permis de se faire une place aussi bien dans les beaux-arts que dans les arts appliqués, Durman après des débuts de photographe a commencé sa carrière comme illustrateur pour la Imperial Tobacco Co. Ses œuvres, qui intègrent des éléments d'art décoratif et de réalisme, reflètent les influences culturelles et esthétiques de son époque, et bien qu'il soit un peu oublié aujourd'hui, ses contributions restent importantes pour comprendre l'évolution artistique du milieu du siècle dernier.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Alan Durman a servi comme officier dans le Royal Army Service Corps.
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dimanche 4 juillet 2021

Claudia Andujar - Yanomami (1974)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de la photographe brésilienne Claudia Andujar (b.1931), déjà présentée ici en mai 2014.
Depuis 1971, date de son premier contact avec les Yanomamis, elle a consacré sa vie et son art à leur défense.

C. Andujar - Yanomami (1974)

"Je suis liée aux Indiens, à la terre, à la lutte première. Tout cela me touche profondément. Tout me semble essentiel. Peut-être ai-je toujours cherché la réponse au sens de la vie dans ce noyau fondamental. J'ai été poussée là-bas, dans la forêt amazonienne, pour cette raison. C'était instinctif. C'est moi que je cherchais."
À ces côtés, le chaman Davi Kopenawa, porte-parole de cette ethnie menacée aujourd'hui de disparition par la cupidité des Blancs... : "Peuple de la marchandise, les Blancs détruisent l'Amazonie parce qu'ils ne savent pas rêver."