In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 8 novembre 2020

Ray Metzker - Atlantic City (1966)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Ray Metzker (1931-2014).
"La rue est une scène privilégiée d'interactions humaines. D'abord j'observe minutieusement tout ce qui s'y passe, l'appareil tourné vers le sol. Puis je le relève et m'intéresse au mouvement, au flot d'hommes et de femmes qui apparaissent et disparaissent, à cette pulsation."

R.M. - Chicago (1957)








Profondément influencé par ses études au Chicago Institute of Design, où il fait ses classes auprès des maîtres de la photographie américaine que sont Harry Callahan et Aaron Siskind, Metzker est une figure majeure de la photographie expérimentale : montages, juxtapositions, expositions multiples...., "ce n'est pas le médium qui a des limites, mais l'imagination de l'artiste".
OE3

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samedi 7 novembre 2020

Léon Augustin Lhermitte - La fenaison (1887)
Une image et des mots.
De Léon Lhermitte (1844-1925), voici La fenaison (1887), un tableau conservé au Musée Van Gogh à Amsterdam.
Les mots pour aller avec sont extraits de la Genèse (3.19).

" [....] il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs. C'est à la sueur de ton front que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière."
SO3

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dimanche 1 novembre 2020

B. McLaughlin - Anyone awake (2012)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre britannique Ben McLaughlin (b.1969) déjà présenté en septembre 2020.
Tout en demi-teinte et aux tonalités feutrées, les scènes ambiguës que McLaughlin nous donne à voir sont de celles qui facilement convoquent des souvenirs fugaces, ou nous invitent à des cogitations existentielles.

B. McLaughlin - Untitled (2012)

Son monde, c'est celui de l’insomniaque – silencieux et solitaire.
Un lieu où le temps semble suspendu et où l’on se retrouve seul avec ses pensées. Les images de McLaughlin, ses chambres de motel de seconde zone, ses quais de gare, suggèrent des existences qui errent sans but précis entre l'ici et l'ailleurs. Sans jamais nous épargner un sentiment de solitude implacable, ses tableaux nous laissent dans l’attente de quelque chose à venir, même si ce n’est que l’aube qui se lève.
LC6

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