In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
Affichage des articles dont le libellé est ben mclaughlin. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est ben mclaughlin. Afficher tous les articles

dimanche 1 novembre 2020

B. McLaughlin - Anyone awake (2012)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre britannique Ben McLaughlin (b.1969) déjà présenté en septembre 2020.
Tout en demi-teinte et aux tonalités feutrées, les scènes ambiguës que McLaughlin nous donne à voir sont de celles qui facilement convoquent des souvenirs fugaces, ou nous invitent à des cogitations existentielles.

B. McLaughlin - Untitled (2012)

Son monde, c'est celui de l’insomniaque – silencieux et solitaire.
Un lieu où le temps semble suspendu et où l’on se retrouve seul avec ses pensées. Les images de McLaughlin, ses chambres de motel de seconde zone, ses quais de gare, suggèrent des existences qui errent sans but précis entre l'ici et l'ailleurs. Sans jamais nous épargner un sentiment de solitude implacable, ses tableaux nous laissent dans l’attente de quelque chose à venir, même si ce n’est que l’aube qui se lève.

dimanche 6 septembre 2020

B. McL. - Saturday 9th September
(2001)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du britannique Ben McLaughlin (b.1969). Né à Londres il est d'abord formé à la Central St.Martin's School of Art puis au Camberwell College of Art. McLaughlin crée des compositions souvent énigmatiques qui semblent suspendues dans le temps ; des éléments d'ombre et de lumière jouent un rôle important dans des scènes à la fois familières et étranges, et baignées dans des atmosphères parfois mélancoliques qui peuvent évoquer Sickert ou Hopper.

B. McLaughlin - House (2014)
Mais il est aussi inspiré par la photographie - ses influences vont de Steichen à Stieglitz -, et par la littérature avec des auteurs comme TS Eliot et Graham Greene. McLaughlin explore souvent l’isolement et l’intimité, laissant libre cours à l’interprétation tout en incitant à une réflexion personnelle sur la solitude et le passage du temps, père de la vérité, disait Rabelais.