In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 16 août 2020

Thierry Girard - série Mémoire du siècle futur
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe Thierry Girard (b.1951), connu pour ses explorations du paysage, souvent teintées d'une sensibilité documentaire et poétique, et dans lesquelles il capte à la fois l'essence des lieux et les histoires implicites qu’ils recèlent. Girard s’est illustré par des projets photographiques de longue haleine en France, en Europe de l’Est, au Japon et en Chine. 

T.G. - série Mémoire du siècle futur


Il est notamment reconnu pour ses travaux autour des paysages ruraux et urbains en mutation, et ses séries comme Les Bords du Fleuve, En descendant la Loire, ou encore Hokkaido mettent en avant son goût pour les paysages marginalisés et les territoires éloignés des centres de pouvoir. Il y révèle les détails subtils de lieux ordinaires, souvent en utilisant une lumière naturelle douce et des compositions qui favorisent une immersion tranquille dans l’espace.
Ces deux clichés sont extraits de sa série Mémoire du siècle futur, un projet développé entre 1979 et 1983 sur l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, aujourd'hui Hauts-de-France.
La démarche de Thierry Girard repose sur une attention aux empreintes humaines dans les paysages, les traces de l’histoire et du passage du temps. Ses œuvres font l’objet de nombreuses publications et expositions en France et à l’étranger, et il est également un écrivain qui accompagne parfois ses photographies de textes introspectifs, ajoutant ainsi une dimension littéraire à son travail visuel.
LC5
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dimanche 9 août 2020

Franz von Stuck - Étoiles filantes (1912)

Le vide-grenier du dimanche. Deux toiles de l'allemand Franz von Stuck (1863-1928), qui figure parmi les membres fondateurs, en 1892, de la Sécession de Munich.
En peinture comme en littérature, le symbolisme n'est pas mon genre de prédilection ; et de surcroît von Stuck ne figure pas parmi les peintres symbolistes que je préfère.

F.v Stuck - Lydia Feez (1900)
Mais ces deux tableaux, je les aime beaucoup. 

Le premier, Sternschnuppen, est de circonstance en cette période de pluie des Perséides.
Quant au second, parmi tous les portraits qu'il a réalisés de la jolie Lydia Feez, c'est tout simplement celui que je préfère.

GP2
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dimanche 2 août 2020

Denis Sarazhin - Rayon de soleil (2012)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'ukrainien Denis Sarazhin (b.1982), formé à l'école du réalisme soviétique de l'Académie des Beaux-Arts de Kharkiv.
Les deux tableaux que j'ai choisis aujourd'hui n'en sont pas précisément une illustration mais Sarazhin est surtout connu pour ses compositions de figures humaines où la couleur et le mouvement jouent des rôles clés. Ce sont des compositions dynamiques où les corps semblent fragmentés ou en tension, révélant une sensibilité intense et un rapport complexe au monde. Son travail fera donc l'objet d'une seconde publication.

D.S. - Tournesols (2013)

En utilisant des palettes de couleurs vibrantes, il crée une atmosphère presque palpable, les tons chauds et froids se superposant pour donner aux corps une texture vivante, quasi sculpturale. Les poses étirées, contorsionnées et poétiques de ses personnages capturent des moments de réflexion ou d'émotion brute. En explorant ces émotions, et l'intériorité de ses sujets, Denis Sarazhin veut susciter une réflexion sur la condition humaine... "My main focus is on humans and their inner world" (interview Artospective 2017). C'est la raison pour laquelle il consacre désormais une bonne part de son travail à mettre en évidence l'expression du corps humain, et des mains en particulier. (voir par exemple sa série Pantomime en 2017).






samedi 1 août 2020

(A/U)
Une image et des mots. Rien, nada, macache, oualou, que dalle, des nèfles... J'ignore le nom du photographe et l'origine de ce cliché.
Les mots que j'ai choisis sont de Patrice de la Tour du Pin, extraits de La quête de joie.

"Mais rien, rien.... Maintenant le ciel est vide et sale. [.....] Et ces meutes qui ne cessent pas d'aboyer, que voient-elles, le cou tendu dans la rafale?"

Markus Hartel - Sans titre Une image et des mots.  Aborder le sujet des idées, c'est rapidement traiter de leur échange et de leur parta...