In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 6 janvier 2019

JP. Lenoir - J. Coltrane, Paris (1961)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe français Jean-Pierre Leloir (1931-2010)
Il commence sa carrière dans le photojournalisme, mais c’est le monde de la musique qui va véritablement définir son œuvre. Les artistes, il les photographie sur scène mais aussi dans leur intimité, avec un regard fait à la fois de rigueur – sens du cadrage, de l’instant décisif – et de complicité.
« J’essaie de capter ce que le spectateur ne voit pas, ce qui fait la magie du moment », disait-il.

J-P.L. - Brel, Ferré, Brassens (1969)
Co-fondateur du magazine Rock & Folk et collaborateur du label Erato, Leloir a photographié non seulement tous les grands noms de la chanson française, mais aussi ceux du rock, de la musique classique et du jazz.
Dès ses débuts en 1952, il écume les clubs et les coulisses des salles parisiennes, accumulant année après année une collection incomparable de portraits des plus grands jazzmen américains des années 50 et 60.
On lui doit des images devenues mythiques, comme celle-ci, qui réunit Brel, Ferré et Brassens autour d’une table dans un appartement du VIᵉ arrondissement en janvier 1969 : un cliché réalisé alors qu’il n’était encore qu’un jeune photographe, et que Sandrine Dumarais a revisité dans son beau documentaire Trois hommes sur la photo (Universal). Pour un amateur de musique, il est difficile de ne pas éprouver une tendresse particulière pour ces images, tant elles restituent la magie d’un instant, la complicité entre les artistes et cette atmosphère si singulière des clubs et des coulisses parisiennes d’alors.
CE1

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samedi 5 janvier 2019

Fresque du Temple de Portunus, à Rome
Une image et des mots. À Rome, le détail d'une fresque, une merveille de l'art médiéval, à l'intérieur du temple de Portunus, le dieu romain gardien des clés, protecteur des portes et des ports ("deus portuum portarumque praeses").

Piranèse - Le temple de Portunus

Le temple, édifié au 1er siècle av. J.-C, a été au 9ème siècle converti en église (cf. la deuxième illustration, une gravure de Piranèse). La troisième illustration, une gravure de Sebastian Münster (1488-1552), est une représentation du dieu Portunus (ou Janus).

S. Münster - Portunus
"Le gadget exprime ce fait que, dans le moment où la masse des marchandises glisse vers l'aberration, l'aberrant lui même devient une marchandise spéciale. Dans les porte-clés publicitaires, par exemple, non plus achetés mais dons supplémentaires qui accompagnent des objets prestigieux vendus, ou qui découlent par échange de leur propre sphère, on peut reconnaître la manifestation d'un abandon mystique à la transcendance de la marchandise. Celui qui collectionne les porte-clés qui viennent d'être fabriqués pour être collectionnés accumule les "indulgences de la marchandise", un signe glorieux de sa présence réelle parmi ses fidèles. L'homme réifié affiche la preuve de son intimité avec la marchandise. Comme dans les transports des convulsionnaires ou miraculés du vieux fétichisme religieux, le fétichisme de la marchandise parvient à des moments d'excitation fervente. Le seul usage qui s'exprime encore ici est l'usage fondamental de la soumission."
Guy Debord, La société du spectacle, 1967.
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Ganjifa moghol Le vide-grenier du dimanche. Deux Ganjifas , ces cartes d’un jeu ancien, originaire de Perse, qui a pris toute sa richesse en...