In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 19 août 2018

A. Volkov - Moonlit road (2005)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre russo-américain Alexander Volkov (b.1960).

A. Volkov - Moontide (2018)

Il n'y a pas pour moi de plus grand mystère que le conflit de l'ombre et de la lumière. Dans la manière de se rencontrer et de se pénétrer l'un l'autre, il y a la source de toute chose. Que je peigne un paysage, une nature morte ou un portrait, il y a toujours là une histoire de la lumière qui voyage à travers l'obscurité.

RW3
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samedi 18 août 2018

(A/U)
Une image et des mots. Une photo de l'abbé Fouré (1839-1910) qui pendant près de quatorze ans, jusque trois ans avant sa mort, a sculpté plusieurs centaines de figures dans les rochers surplombant la mer malouine.

(A/U)



"Les rochers ! Tous les monstres de la mer semblent s'être pétrifiés au bas de la falaise.
Tous les rêves que l'imagination peut enfanter sont concrétisés là en d'épaisses et terribles formes.
Il y a là des membres de géants épars, des torses, des épaules, des jambes, des chevilles.
.."
Paul Gadenne, Feuille détachée (1934).
AP3
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dimanche 12 août 2018

R. Dufy - Promenade des Anglais (1928)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres, à l'aquarelle et au pastel, de Raoul Dufy (1877-1953). La première, à Nice, est une vue sur la Baie des Anges depuis le tournant de la Promenade des Anglais. La seconde, une oeuvre de jeunesse, est au Havre, la ville natale et la ville de coeur du peintre. C'est là qu'à partir de 1893 il va commencer son apprentissage de la peinture, aux cours du soir que dispense Charles Lhullier à l'École municipale des beaux-arts ; il y rencontre Othon Friesz avec qui il nouera une indéfectible amitié et avec qui il partagera plus tard un atelier à Montmartre. Une bourse lui permettra en effet d'entrer en 1900 à l'École des beaux-arts de Paris, à l'atelier de Léon Bonnat où il retrouvera son ami.

R.D. - L'estacade à Sainte-Adresse
(1902)

D'abord influencé par Eugène Boudin (voir publication de juillet 2017) et l'impressionnisme, il découvre ensuite Signac, Matisse et le fauvisme, puis Cézanne ; et peu à peu la couleur va prévaloir, jusqu'à se désolidariser du trait, déborder du dessin en "flaques juxtaposées", comme on peut le voir sur l'oeuvre ci-dessus.
"Une silhouette est un mouvement, non une forme. [...] Manier des couleurs et des lignes, n'est-ce pas une vraie diplomatie, car la vraie difficulté c'est justement d'accorder tout cela".

dimanche 5 août 2018

Bruce Gilden - série Lost and found (1979)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Bruce Gilden (b.1946).
Natif de New York, où il vit encore aujourd'hui, il fait des études de sociologie à l'Université de Pennsylvanie. C'est le film Blow-Up, d'Antonioni (1968) qui le pousse à acheter son premier appareil photo et à s'inscrire aux cours du soir de la School of Visual Arts de New York. 

B.G. - série Lost and found (1978)

If you can smell the street by looking at the photo, then it's a street photograph.
La photographie de Gilden est réputée sans concessions, brute et souvent rugueuse, avec le recours fréquent au flash pour éclairer ses sujets de manière directe et parfois peu flatteuse. Son style audacieux et parfois controversé a pu susciter des discussions sur l'éthique de la photographie de rue.

Markus Hartel - Sans titre Une image et des mots.  Aborder le sujet des idées, c'est rapidement traiter de leur échange et de leur parta...