In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 12 août 2018

R. Dufy - Promenade des Anglais (1928)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres, à l'aquarelle et au pastel, de Raoul Dufy (1877-1953). La première, réalisée à Nice, offre une vue sur la Baie des Anges depuis le tournant de la Promenade des Anglais. La seconde, œuvre de jeunesse, se situe au Havre, sa ville natale et de cœur. C’est là, à partir de 1893, qu’il commence son apprentissage de la peinture aux cours du soir dispensés par Charles Lhuillier à l’École municipale des beaux-arts, où il rencontre Othon Friesz, futur ami fidèle et compagnon d’atelier à Montmartre. Une bourse lui permet d’intégrer en 1900 l’École des beaux-arts de Paris, dans l’atelier de Léon Bonnat, où il retrouve Friesz.

R.D. - L'estacade à Sainte-Adresse
(1902)
D'abord influencé par Eugène Boudin (voir publication de juillet 2017) et l'impressionnisme, Dufy découvre ensuite Signac, Matisse et le fauvisme, puis Cézanne ; progressivement, la couleur prend le pas sur le trait, débordant le dessin en "flaques juxtaposées", comme le montre - ci-dessus- l'oeuvre niçoise.
"Une silhouette est un mouvement, non une forme. [...] Manier des couleurs et des lignes, n'est-ce pas une vraie diplomatie, car la vraie difficulté c'est justement d'accorder tout cela".
La peinture de Raoul Dufy célèbre la joie de vivre et le mouvement ; l’énergie et la gaieté de ses compositions, parcourues de lignes sinueuses et d’éclats de couleur, font de lui un maître de la peinture légère et solaire du XXᵉ siècle.

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