In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 14 janvier 2018

Goya - Perro semihundido (c.1820)
Le vide-grenier du dimanche. Je n'aime pas beaucoup Goya, je ne m'en sens pas proche. En tous cas de son oeuvre peinte, car ses distrayants Caprices me plaisent davantage.
Peut-être parce que je ne le connais pas assez ? En tous cas son univers me laisse plutôt indifférent...

(détail)
Sauf ce tableau, le Perro semihundido (c.1820), une des "peintures noires" de Goya que je trouve fascinante.
Elle fait partie de ces oeuvres directement peintes sur les murs de sa "Quinta del sordo", la maison qu'il a occupée dans le quartier madrilène de Carabanchel avant de s'exiler à Bordeaux.
Bien sûr, aujourd'hui, cette image d'un chien qui, les yeux aux ciel, lutte contre la noyade, constitue une métaphore évidente, en résonance avec le sort de ceux qui sombrent et meurent au large de nos côtes.
PT5
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dimanche 7 janvier 2018

Calendrier des bergers - Janvier

Le vide-grenier du dimanche. Deux gravures qui figurent sur le Calendrier des bergers, une encyclopédie morale publiée pour la première fois en 1491 "pour enseigner la science des bergers qui est science de l'âme, du corps, des astres, de la vie et de la mort."
Considérée comme l'un des fleurons des débuts de l'imprimerie, c'est une précieuse plongée dans les croyances, les pratiques et les savoirs qui dictaient la conduite de l'homme du Moyen-Âge aux portes de la Renaissance.

Calendrier des bergers
J'en ai déniché il y a lurette une jolie réédition grand format à La Machine à lire, la belle et bonne librairie du quartier Saint Pierre, à Bordeaux.
Voici, Janvier, le mois de Janus, dieu des portes et des passages.
On y voit un intérieur cossu, avec une belle cheminée de pierre et une fenêtre travaillée. Le dallage au sol obéit aux lois de la perspective, alors que la volaille dans l'assiette est vue du dessus, et que la cruche au bord de la table semble en équilibre très précaire.

samedi 6 janvier 2018

(A/U)
Une image et des mots. Amazonie, indiens yanomamis. Le texte est extrait du petit ouvrage de Patrick Boucheron, "Un été avec Machiavel", aux Éditions des Équateurs.

Souhaitez-vous parvenir au but que vous désirez ? Faites alors comme le bon archer. Il place sa mire plus haut que la cible, non pour la dépasser, mais pour l’atteindre. Autrement dit, visez haut pour viser juste. La métaphore est tirée de la rhétorique classique ; Machiavel en use pour justifier le fait qu’il place dans ses œuvres politiques, et notamment dans Le Prince, les « très grands exemples » d’hommes illustres comme des guides pour l’action. En termes de langage politique, d’éducation, ou simplement dans la manière de conduire sa propre vie, on devrait toujours se souvenir de cette leçon : se donner des exemples élevés n’est pas présumer de ses capacités, c’est au contraire, écrit Machiavel, "savoir jusqu’où va la force de son arc".

dimanche 31 décembre 2017

G. Wåhlstrand - Langedrag (2004)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres, des encres sur papier, de la suédoise Gunnel Wåhlstrand (b.1974), formée au Royal University College of Fine Arts, à Stockholm, dont elle sort diplômée en 2003.
Son travail touche à la mémoire, à l'identité, et aux relations entre l'homme et la nature.

G. W. - New Year's day (2005)
"My work is about finding who we are and where we come from, and how we relate to the world around us. I'm interested in the relationship between humans and nature, and how we interact with the natural world. I'm also interested in the relationship between memory and space, and how the places we've been to and how the things we've experienced shape who we are."

Gunnel Wåhlstrand travaille à partir de ses propres photographies en employant la technique du lavis, c'est-à-dire l'application au pinceau d'une encre de chine plus ou moins diluée à l'eau.

TW2
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