In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 7 mai 2017

C.C.Curran - Woman in a white dress (1916)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'impressionniste américain Charles Courtney Curran (1861-1942), déjà présenté ici le 14/8/2011.

C.C.C - A Comfortable corner (1887)










Son travail, où il met souvent en scène de jeunes élégantes, peut être rapproché de celui de ses confrères impressionnistes américains Frank Benson ou Edmund Tarbell.
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samedi 6 mai 2017

Une image et des mots.
"Que mes pas me portent dans la beauté, que mes pas me portent tout le long du jour, que mes pas me portent à chaque retour des saisons pour que la beauté me revienne. Beauté des oiseaux, beauté joyeuse des oiseaux. Que mes pas me portent sur le chemin gorgé de pollen, que mes pas me portent dans la danse des sauterelles, que mes pas me portent dans la rosée fraîche et que la beauté soit avec moi. Que mes pas me portent vers la beauté qui me précède, que mes pas me portent vers la beauté qui me succède, que mes pas me portent vers la beauté du ciel, que mes pas me portent vers la beauté qui m'entoure, que mes pas me portent dans la vieillesse, sur un chemin de beauté, vivifié. Que mes pas me portent dans la vieillesse, sur un chemin de beauté, vers une vie nouvelle, et dans la beauté je marcherai, dans la beauté je marcherai..." Poème Navajo.

Des peintres naïfs, le critique Wilhem Uhde disait qu'ils étaient "les peintres du coeur sacré" ; après l'impressionnisme et le cubisme il fallait, disait-il, "que vinssent ces peintres pour conférer à la réalité le sublime de la pensée et la grandeur du sentiment". C'est pour moi ce qu'exprime ce poème - peut-être inspiré par ces sublimes paysages du Montana -, et sa naïveté n'est pas non plus de celles qu'on pourrait moquer, mais plutôt de celles dont on doit faire l'éloge... S'y exprime essentiellement la profondeur des peuples autochtones et leur amour intime pour la nature, le seul - disait Balzac - qui ne trompe pas les espérances humaines.
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dimanche 30 avril 2017

A. Eisenstaedt - Hiroshima (1945)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photojournaliste américain, d'origine allemande, Alfred Eisenstaedt (1898-1995). Journaliste professionnel dès 1929, il documente la rencontre d'Hitler et de Mussolini, et prend de célèbres clichés de Goebbels à Genève en 1933 (dont le fameux "regard de la haine"), à l'occasion de la Conférence de la Ligue des Nations. Puis, sous la menace nazi, il émigre en 1935 aux États-Unis et s'installe à New York.

A. E. - Marionnettes, Paris (1963)
Le premier cliché a été pris à Hiroshima quatre mois après la bombe et j'aurais pu, pour montrer le vainqueur et le vaincu, choisir pour l'accompagner la photo emblématique du baiser à Times Square - V-J Day in Times Square - prise par Eisenstaedt à New York le jour de l'annonce de la fin de la guerre après la reddition du Japon.
À la place, j'ai préféré cette photo d'enfants qui assistent à un spectacle de marionnettes à Paris, Jardin des Tuileries, en 1963.
Le 20 novembre 1989, l'Assemblée générale des Nations unies adopte la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) aujourd'hui ratifiée par 197 États. Elle comporte 54 articles, qui énoncent entre autres droits pour l'enfant celui d'être protégé de la violence, de ne pas faire la guerre ni la subir ; le droit à des conditions de vie décentes, celui d'être secouru, d'avoir un refuge, de jouer et d'avoir des loisirs.
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