In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 25 septembre 2016

A.S. - Above us (1890)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre australien Arthur Streeton (1867-1943). À la suite de Frederick McCubbin et de Tom Roberts (voir publication du 26 juin) - qui dit de sa peinture qu'elle est "emplie d'air et de lumière" -, il est une figure majeure de l' École impressionniste d'Heidelberg, un courant apparu à la fin du 19e siècle en réaction à la tradition picturale de l'époque victorienne.
Influencé par Turner, Streeton n'a fait que peu d'études artistiques, à l'exception des cours du soir qu'il a suivis de 1882 à 1887 à la National Gallery School, une institution privée fondée 15 ans auparavant et qui était alors la plus importante école d'art en Australie. Il y suit l'enseignement du peintre paysagiste suisse Louis Buvelot, dont l'apport à la peinture tient surtout à sa contribution à l'art australien en tant que mentor de certains membres de l'école de Heidelberg.

A.S. - Golden summer, Eaglemont
(1889)
Sa carrière prit son essor, cependant, après sa rencontre avec Tom Roberts ; avec lui, et avec Frederick McCubbin, il va peindre sur le motif les grands espaces australiens, leur chaleur et leur lumière... I sit here in the upper circle surrounded by copper and gold, and smile with joy under my fly net as all the light, glory, and quivering brightness passes slowly and freely before my eyes. Nothing happier than this. I shout and laugh at my immense wealth, all free and without responsibility. Who could steal this from me? No one.

SM3

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samedi 24 septembre 2016

Clarence Benjamin (1945)
Une image et des mots. Une photo prise par le Major Clarence Benjamin, au mois d'avril 1945, alors que les Alliés viennent d'intercepter un train de déportés en route vers les camps, et d'en libérer les occupants.

Pour aller avec, voici un extrait de Ouvrier et soldat, le récit autobiographique de Léon Bronchart (1896-1986) dont ce sera demain le 30ème anniversaire de la disparition.

Léon Bronchart
Le 31 octobre 1942, il est cheminot à Montauban.

"Quand, en attendant ma mise en tête, j'assiste à l'évolution d'une rame que l'on ajoute au train que je dois emmener.
Sur les marchepieds, des éléments de la Police d'État gardent les portières. J'effectue ma mise en tête et je m'enquiers auprès du sous-chef de gare de la raison d'un tel service d'ordre et de sécurité.
Il m'apprend que ce sont des internés politiques que l'on transfère d'Eysse à Saint-Pol-des-Jeaux. Aussitôt, ma détermination est prise, je refuse d'emmener le train.
Chef de gare, chef de dépôt, sous-chef de dépôt, inspecteur viennent au pied de la machine discuter avec moi : malgré les conseils, les objurgations, les sommations, les menaces, j'ai continué à refuser; quand j'en ai eu assez, j'ai coupé moi-même la machine, et avancé auprès du mat. Rentré au dépôt, je me suis rendu au bureau du chef de dépôt, au sous-chef j'ai dit: "Si vous voulez, faites venir un médecin pour qu'il puisse constater que je ne suis ni fou ni ivre".


Léon Bronchart a reçu en 1994 le titre de Juste parmi les nations. Il est le seul cheminot a avoir refusé de conduire un train de prisonniers.

dimanche 18 septembre 2016

Abiodun Olaku - Vigil (2012)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du nigerian Abiodun Olaku (b.1958), formé à l'école d'art du Yaba College of Technology, à Lagos.
Professeur d'art à l'université d'Ibadan, il est un grand promoteur de l'art africain et a organisé de nombreux ateliers et programmes pour les jeunes artistes africains.

A. Olaku - Conversations (2014)
L'art doit être accessible à tous, car il est un moyen de connecter les gens par delà les barrières culturelles et sociales. Je crois que l'art peut changer le monde en inspirant les gens à voir la beauté et la bonté dans leur environnement.

dimanche 11 septembre 2016

Alejandro Durán
Le vide-grenier du dimanche. Deux réalisations de l'artiste multimedia mexicain Alejandro Durán, qui vit actuellement à New York.

Alejandro Durán
Il s'exprime par la photo, la vidéo, les installations, et dans son dernier projet, Washed Up, par lequel il manifeste son engagement pour l'écologie, il met en scène des objets récoltés sur les plages pour constituer des tableaux qui nous alertent sur les dangers environnementaux de la société de surconsommation.
Pour en savoir plus sur son travail, c'est ICI.

dimanche 4 septembre 2016

A. Vakhrameïev - Nuit blanche (c.1914)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du russe Alexandre Vakhrameïev (1874-1926), déjà présenté en mars 2009.
Il entre en 1895 à l'école de dessin de la princesse Maria Tenicheva, elle-même artiste et grande mécène, où il suit l'enseignement d'Ilya Repine, membre éminent du groupe des Ambulants et figure majeure du réalisme russe.
L'année suivante, il s'inscrit à l'Académie impériale des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg.

A.V. - À la vitrine du premier magasin
(1921)
Son oeuvre, qui s'inscrit dans le mouvement réaliste, documente la vie du peuple russe et est souvent porteuse d'une critique sociale assumée non dépourvue de lyrisme et parfois d'un certain humour. Alexandre Vakhrameïev sera l'un des premiers artistes à reprendre dans son oeuvre les événements de la Révolution d'Octobre, que l'on retrouve illustrés dans sa série de 150 dessins intitulée Scènes et types des années 1917-1921.

HB3 ICI