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OR1 |
In girum imus nocte et consumimur igni

eiπ + 1 = 0
dimanche 22 mars 2015
dimanche 15 mars 2015
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Joaquin Sorolla - Cosiendo la vela (1896) |
À 15 ans, il entre à l’Académie des Beaux-Arts de San Carlos, avant de poursuivre ses études à Madrid, Rome et Paris..
Loué pour son art de la lumière et son emploi virtuose du blanc - le luminisme de Sorolla -, il disait : "Je hais l'obscurité. Je suis d'accord avec Monet quand il dit que la peinture en général n'est pas assez lumineuse. Mais nous, les peintres, nous ne pouvons pas reproduire la lumière du soleil telle qu'elle est vraiment. Je ne peux que m'approcher de sa vérité."
On trouve dans ses nombreuses toiles méditerranéennes, comme la célèbre Promenade sur la plage (1909), conservée au musée Sorolla de Madrid, l’éclat de cette lumière qu’il a poursuivie toute sa vie.
Mais Sorolla, qui considérait Velázquez comme son maître et a également été influencé par John Singer Sargent ou Anders Zorn. mérite aussi que l'on s'intéresse à ses peintures "sociales": avec "Otra Margarita , qui fit sa réputation aux États-Unis après avoir été primé à Chicago en 1893, Sorolla montre une scène à laquelle il a assisté dans un compartiment de 3ème classe du train reliant Madrid à Valence. Une jeune femme, une prisonnière escortée par deux gardes civils, prostrée par la honte ou le découragement. Une Margarita, en argot de Valence, c'est une prostituée. C'est aussi le prénom de la jeune mère infanticide séduite par Faust.
dimanche 8 mars 2015
S. McCurry - Ethiopia (2013) |
J'avais mentionné le 12 février 2012, dans ma deuxième publication consacrée au magnifique travail de ce photojournaliste américain, ce portrait d'une petite écolière en Éthiopie ; le voici aujourd'hui, avec celui d'une autre fillette en Inde.
McCurry nous dit que la plupart de ses images sont fondées sur les gens, et qu'il essaie de transmettre ce que ces personnes doivent être : des personnes saisies dans un paysage plus large, un paysage que l'on pourrait appeler la condition humaine.
" Most of my images are grounded in people. I look for the unguarded moment, the essential soul peeking out, experience etched on a person's face. I try to convey what it is like to be that person, a person caught in a broader landscape, that you could call the human condition."
samedi 7 mars 2015
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M-V. Lemoine - Princesse de Lamballe (1779) |
Une image et des mots. À la veille de la Journée internationale de la femme, voici un beau portrait de Marie-Louise Thérèse de Savoie, princesse de Lamballe, par Marie-Victoire Lemoine (1754-1820).
Ouverte aux idées des Lumières et sensible à la condition des femmes, la pieuse princesse est très impliquée dans les oeuvres de charité au secours des démunis.
Mais elle est fidèle à Marie-Antoinette dont elle fut la surintendante... ; au cours des massacres de septembre 1792, elle sera atrocement suppliciée et assassinée par le peuple de Paris (ICI).
Mais elle est fidèle à Marie-Antoinette dont elle fut la surintendante... ; au cours des massacres de septembre 1792, elle sera atrocement suppliciée et assassinée par le peuple de Paris (ICI).
Dans les foules, c'est la bêtise et non l'esprit qui s'accumule [...]. Par le seul fait qu'il fait partie d'une foule, l'homme descend donc plusieurs degrés sur l'échelle de la civilisation.
Isolé, c'était peut-être un individu cultivé ; en foule, c'est un instinctif, par conséquent un barbare.
[...] Les civilisations n'ont été créées et guidées jusqu'ici que par une petite aristocratie intellectuelle, jamais par les foules. Les foules n'ont de puissance que pour détruire.
Leur domination représente toujours une phase de barbarie. Une civilisation implique des règles fixes, une discipline, le passage de l'instinctif au rationnel, la prévoyance de l'avenir, un degré élevé de culture, conditions que les foules, abandonnées à elles-mêmes, se sont toujours montrées incapables de réaliser. Par leur puissance uniquement destructive, elles agissent comme ces microbes qui activent la dissolution des corps débilités ou des cadavres.
Quand l'édifice d'une civilisation est vermoulu, ce sont toujours les foules qui en amènent l'écroulement.
[...] Ce ne sont pas les rois qui firent ni la Saint-Barthélémy, ni les guerres de Religion, pas plus que Robespierre, Danton, ou Saint-Just ne firent la Terreur. Derrière de pareils événements on retrouve toujours l'âme des foules.
Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895).
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