In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 2 novembre 2014

Frits Thaulow - Moulin à eau (1892)
Le vide grenier du dimanche. Deux oeuvres d'un autre scandinave, le peintre et graveur norvégien Frits Thaulow (1847-1906), dont les paysages fluviaux et les vues de villages enneigés ont marqué la peinture naturaliste du tournant du XXe siècle. Ici, encore de l'eau - inouïe.
F.T. - La Dordogne (1901)

Formé à l’Académie de Copenhague, puis à Karlsruhe, en Allemagne, Thaulow rejoint ensuite les milieux artistiques parisiens.
Il y découvre Jules Bastien-Lepage et les peintres de l'école de Barbizon ; il rencontre également Rodin en 1892 avec qui il va nouer une solide amitié.
Peu à peu, il se forge une voie personnelle, plus proche du réalisme poétique que de la décomposition de la lumière étudiée par les impressionnistes.
Thaulow est aussi l’un des premiers artistes à peindre à Skagen, un village de pêcheurs à l’extrême nord du Jutland danois, qui deviendra dès les années 1870 un foyer majeur de la peinture nordique. Il y précède la communauté artistique que l’on appellera plus tard les peintres de Skagen.
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samedi 1 novembre 2014

Une image et des mots. Il y a dans l'aberrante beauté du "flamenco" (avec beaucoup de guillemets) d'Israel Galván, fragments de danse dans la danse, un je-ne-sais-quoi qui fait penser au monde de Beckett, des "lambeaux regagnés sur le néant complet", pour reprendre les mots d'Artaud dans l'une de ses lettres à Jacques Rivière. "Lorsque je peux saisir une forme, dit encore Artaud dans cette même lettre, je la fixe, dans la crainte de perdre toute pensée"... ICI

La Curva, au Festival de Jerez en 2012

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dimanche 26 octobre 2014

J.R.S. Stanhope - Penelope (1864)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre anglais John Roddam Spencer Stanhope (1829-1908). Considéré comme un préraphaélite de la deuxième vague menée à partir de 1860 par Dante Gabriel Rossetti, plus sensible encore à l’influence de la Renaissance italienne, son travail est aussi étudié dans le contexte de l'esthétisme et du symbolisme anglais.

J.R.S. Stanhope - The gentle music
(1873)
Né dans le Yorkshire, formé à Oxford par George Frederic Watts puis brièvement à Londres, Stanhope est rapidement happé par la nébuleuse préraphaélite. Il fréquente Rossetti, Burne-Jones, participe aux fresques d’Oxford, puis s’en éloigne peu à peu…  Stanhope appartient à cette génération d’artistes victoriens fascinés par l’Antiquité, la littérature médiévale et la Renaissance italienne : l’Italie l’attire. Florence, surtout, où il s’installe définitivement en 1880, et où sa nièce et élève Evelyn de Morgan lui rendra régulièrement visite. Sa peinture s’y épanouit ; cette rencontre entre l'héritage préraphaélite et la chaleur méditerranéenne donne à ses tableaux un équilibre singulier entre poésie et rigueur narrative, dont les deux œuvres retenues ici me semblent être une belle illustration.
Le second tableau, dont le titre complet est The gentle music of a bygone day, a été inspiré par un poème de William Morris, The Earhtly Paradise.e visuelle.

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W.S. - I do not understand (2017) Le vide-grenier du dimanche. Deux œuvres du peintre belge Walter Swennen (1946-2025). Formé à Bruxelles e...