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In girum imus nocte et consumimur igni

eiπ + 1 = 0
samedi 17 septembre 2011
dimanche 11 septembre 2011
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T. Christopher - How long...(2009) |
D'abord formé au Pasadena Museum of Art, il étudie ensuite à l'Art Center of Design, toujours en Californie. Il y côtoie Lorser Feitelson, un des initiateurs du mouvement californien hard-edge painting, et Ward Kimball, un des membres du "noyau dur" des dessinateurs Disney connus comme les Disney's Nine old Men.
Imprégnée de la culture de la côte Ouest - celle des hot-rods, du rock, des skateboards et des graffitis - sa peinture porte les marques d’une énergie nerveuse et d’un goût pour l’excès visuel. Couleurs saturées, lignes tremblées, perspectives bousculées : tout dans son travail évoque l’accélération, le vacarme, la surstimulation des sens. Et c’est avec ses vues de New York, qu’il commence à peindre au début des années 1990, qu’il impose vraiment son univers : taxis jaunes éclatants, foules anonymes, gratte-ciel vertigineux, signalétiques urbaines - autant d’éléments qui forment une sorte de partition urbaine frénétique et bigarrée.
Entre expressionnisme, pop culture et figuration libre, son œuvre ne cherche pas à figer la ville mais à en restituer l’intensité vécue, comme si chaque toile était le relevé pulsé d’un instant dans le chaos ordonné de la métropole. Le New York de Tom Christopher n'est pas un décor, c'est un état d'âme.
samedi 10 septembre 2011
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LS - Twin Towers and a seagull (1979) |
Une image et des mots. L'image, c'est ce cliché des Twin Towers pris en 1979 par le new yorkais Louis Stettner (b.1922).
Et pour l'accompagner, quelques lignes de Karl Popper, extraits de La société ouverte et ses ennemis (1945).
"Une tolérance sans limite ne peut que mener à une disparition de la tolérance. Si nous étendons une tolérance sans limite même à ceux qui sont intolérants, si nous ne sommes pas préparés à défendre une société tolérante contre l'assaut des intolérants, alors les tolérants seront anéantis, et avec eux la tolérance."
dimanche 4 septembre 2011
Thomas W. Dewing - The spinet (1902) |
En 1876, il part pour Paris suivre à l’Académie Julian l’enseignement de Gustave Boulanger et de Jules Lefebvre. De retour aux États-Unis, il s'installe à New York et devient l’une des figures majeures du mouvement tonaliste, ce courant attaché aux harmonies subtiles, à la lumière diffuse et aux ambiances feutrées.
En 1898 enfin, il est l’un des membres fondateurs des Ten American Painters, un groupe en rupture avec le conservatisme de l’establishment artistique américain, alors peu réceptif à leur style impressionniste, plus libre et atmosphérique.
C’est évident, je ne publie dans ce blog que ce qui me plait ; je ne ressens donc pas, d'ordinaire, le besoin de souligner à quel point j’apprécie l’artiste que je présente ici.
Mais dans le cas de Dewing j'éprouve le besoin de le dire ; c'est un peintre que j'aime vraiment beaucoup, pour sa façon de placer ses personnages dans des espaces imprécis, souvent vaporeux, baignés d’un ton sourd, presque musical. Le second tableau en particulier - Recitation -, très représentatif de la veine tonaliste, dégage cette atmosphère si particulière qui peut me faire penser aux Nocturnes de Whistler et - pourquoi pas - à certains airs de Debussy...
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