In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0

dimanche 7 août 2011

S. Weiner - A boy and his dog, NYC (1945)

Le vide-grenier du dimanche. D'origine polonaise Sandra Drohiczan (b.1921) arrive aux États-Unis en 1928. Elle y rencontre en 1940 le photographe Dan Weiner - de qui elle sera l'assistante et qui va lui donner son nom. C'est lui qui avec Paul Strandt va l'initier à la photographie.

S. Weiner - Clothes lines, NYC (1942)
Bien que n'ayant pas atteint un niveau de notoriété comparable à celui de son mari - que je présenterai ultérieurement -, elle était une photographe accomplie. Son travail s'intéressait volontiers à la figure humaine, avec une approche moderniste qui mettait l'accent sur la forme et sur la ligne.
Elle a également exploré des compositions abstraites et expérimenté des techniques telles que les expositions multiples.

samedi 6 août 2011

Bo Bartlett - For Matthew Shepard (2006)
Une image et des mots. Un tableau du moderniste 'américain Bo Bartlett (b.1955).
Et, pour aller avec, quelques vers extraits de la huitième des Élégies de Duino, de Rainer Maria Rilke.

Wer hat uns also umgedreht, das wir,
was wir auch tun, in jener Haltung sind
von einem, welcher fortgeht? Wie er auf
dem letzten Hügel, der ihm ganz sein Tal
noch einmal zeigt, sich wendet, anhält, weilt,
so leben wir und nehmen immer Abschied.

***
Qui nous a ainsi retournés, pour que,
quoi que nous fassions, nous soyons dans la position
d'un qui s'en va? Comme lui, sur
la dernière colline qui lui fait voir sa vallée tout entière
une fois encore, se retourne, s'arrête, tarde,
ainsi nous autres vivons-nous, sans cesser de faire nos adieux.
SE2

ICI

dimanche 31 juillet 2011

N. de Staël - Bateaux rouges (1954)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres, choisies avec difficulté tant sa peinture m'enchante, du français d'origine russe Nicolas de Staël (1914-1955).
La carrière de celui que Godard appelait "le peintre inégalé" n'a duré que 15 ans, de 1940 à sa mort tragique en 1955.
"Les raisons pour lesquelles on aime ou l'on n'aime pas ma peinture m'importent peu parce que je fais quelque chose qui ne s'épluche pas, qui ne se démonte pas, qui vaut par ses accidents, que l'on accepte ou pas. [....] Ma peinture, je sais ce qu'elle est sous ses apparences, sa violence, ses perpétuels jeux de force, c'est une chose fragile, dans le sens du bon, du sublime." (Lettres et dessins).

N. de Staël - Piano (1954)

Les historiens de l'art eux-mêmes semblent peiner à contenir ses aplats aux couleurs intenses dans l'éternel débat de l'abstrait et du figuratif. Quant à lui ..."Je n'oppose pas la peinture abstraite à la peinture figurative. Une peinture doit être à la fois abstraite et figurative. Abstraite en tant que mur, figurative en tant que représentation d'un espace.

RL1
ICI

dimanche 24 juillet 2011

Stanley Kubrick - New York (1940's)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de l'américain Stanley Kubrick (1928-1999), d'abord jeune prodige de la photographie avant de devenir cinéaste génial.

S. Kubrick - Shoe shine boy (1947)

À l'âge de 17 ans, plutôt que d'entrer à l'université, il décroche un job de photographe maison au prestigieux magazine new yorkais Look.
Des artistes, et donc de lui-même, Kubrick disait la chose suivante : Je ne pense pas qu'ils aient quelque chose de particulier à dire. Je pense qu'ils ont quelque chose qu'ils ressentent. Et ils aiment la forme de l'art : ils aiment les mots, ou l'odeur de la peinture, ou les images celluloïdes ou photographiques et travailler avec des acteurs. Je ne pense pas qu'un artiste véritable ait jamais été orienté par autre chose que sa propre vie intérieure, et la récompense est dans l'excitation de créer quelque chose qui est vivant et résonnera en d'autres personnes.

Gilbert Garcin - Le moulin de l'oubli (1999) Une image et des mots. Où Beckett dialogue avec Tati... Une "photosophie" du p...